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L'Equipe américaine de recyclage des bombes arrive à Lagos

Une équipe de 60 membres de l'armée américaine spécialisés dans le recyclage des bombes est arrivée ce mercredi à Lagos pour commencer à neutraliser les munitions non explosées qui se sont dispersées après qu'un incendie, le 27 janvier, dans une armurerie de la capitale économique du Nigéria ait déclenché des explosions en chaîne.

Un porte-parole de l'équipe, le major William Thurmond, a déclaré dans une conférence de presse mardi que les personnes vivant à 500 mètres de la Caserne militaire d'Ikeja, le lieu de la catastrophe, seraient évacuées quand le groupe se mettra à l'oeuvre. Les véritables opérations de recyclage, a-t-il expliqué, seront précédées d'une étude détaillée de la base militaire dans le but d'identifier les emplacements des munitions non explosées.

"Si l'on juge que l'engin non explosé est assez stable, le spécialiste va le transporter dans un endroit sûr loin de la population en vue de sa destruction », a ajouté M. Thurmond. "Mais si on détermine qu'il est trop instable pour être déplacé en toute sécurité, il sera détruit sur place ».

Les experts américains vont s'employer pendant environ deux mois à éliminer la grande quantité de munitions concernées, a indiqué le porte-parole, ajoutant qu'une fois que l'équipe de recyclage des engins aura préparé le terrain, un contractant civil jouissant de connaissances spécialisées en la matière sera recruté pour terminer le travail.

« Nous ne pouvons finir ce travail en deux mois. Nous avons l'intention de commencer la mission et de la passer à un contractant civil », a-t-il déclaré.

D'autres experts américains et britanniques spécialisés dans l'élimination des bombes se trouvent au Nigéria depuis la première semaine de février, où ils aident leurs homologues nigérians à identifier et à récupérer les munitions non explosées. Les autorités nigérianes ont informé que 1 350 bombes, mortiers et pièces d'artillerie non explosés ont été récupérés jusqu'à présent.

Au moins 1 000 personnes sont mortes dans la catastrophe, selon les chiffres officiels. La plupart des victimes étaient des habitants du quartier d'Oshodi-Isolo, jouxtant la base militaire, qui se sont noyés dans un canal de drainage alors qu'ils fuyaient les explosions et la pluie d'obus de mortiers et d'obus à balles qui s'était abattue sur la ville.


This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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