Une campagne du gouvernement rwandais a pour objectif de faire augmenter de manière significative l’utilisation des préservatifs tant masculins que féminins dans le pays, où l’on estime que les personnes sexuellement actives n’utilisent en moyenne que trois préservatifs par an.
« Nous voulons changer l’attitude des gens par rapport à l’utilisation des préservatifs », a dit Anita Asiimwe, secrétaire exécutive de la Commission nationale de lutte contre le sida (CNLS), à IRIN/PlusNews. « Nous voulons réduire l’infection parmi les jeunes d’au moins 50 pour cent – les hommes ainsi que les femmes devraient agir de façon responsable au sujet de leur vie ».
La campagne de trois mois, lancée en décembre 2009, sera plus spécifiquement axée sur les groupes à risque élevé comme les travailleuses du sexe et les couples en mésentente.
Selon le gouvernement, les plus grands obstacles à l’utilisation des préservatifs ont été le fait qu’ils sont encore associés au vagabondage sexuel, rendant leur usage difficile dans le cadre d’une relation stable ; leur distribution irrégulière fait que les personnes vivant dans les zones rurales trouvent qu’il est plus difficile d’y avoir accès.
Une étude conduite par Population Services International, un groupe de marketing social, a révélé que plus de la moitié des utilisateurs rwandais de préservatifs se plaignaient de rupture [du préservatif], soulignant le besoin d’une plus grande éducation sur leur utilisation correcte.
Les préservatifs féminins sont maintenant distribués gratuitement. Les préservatifs masculins coûtent 100 francs rwandais, soit 0,17 dollar, par paquet de trois, un prix beaucoup plus bas que celui d’une miche de pain, qui coûte de 500 à 1 000 francs.
« Nous formons les femmes à comprendre et à adopter l’utilisation des préservatifs féminins », a dit Aisha Rutaro, un membre d’une organisation non-gouvernementale (ONG) locale, Rwandan Women Living with HIV (Femmes rwandaises vivant avec le VIH).
Cependant, Mme Rutaro a noté que les croyances culturelles – surtout celles soulignant la soumission des femmes – constituaient une entrave majeure à l’utilisation des préservatifs féminins, qui sont bien moins populaires que les préservatifs masculins. En 2006, le ministère de la Santé a distribué 833 863 préservatifs masculins, contre seulement 2 441 préservatifs féminins.
La prévalence du VIH au Rwanda est de trois pour cent ; les préservatifs sont essentiels dans le cadre de sa stratégie nationale de prévention, qui est basée sur l’éducation, l’abstinence, la fidélité à un partenaire sexuel et l’utilisation correcte et régulière du préservatif.
nb/kr/mw/sk/ail
« Nous voulons changer l’attitude des gens par rapport à l’utilisation des préservatifs », a dit Anita Asiimwe, secrétaire exécutive de la Commission nationale de lutte contre le sida (CNLS), à IRIN/PlusNews. « Nous voulons réduire l’infection parmi les jeunes d’au moins 50 pour cent – les hommes ainsi que les femmes devraient agir de façon responsable au sujet de leur vie ».
La campagne de trois mois, lancée en décembre 2009, sera plus spécifiquement axée sur les groupes à risque élevé comme les travailleuses du sexe et les couples en mésentente.
Selon le gouvernement, les plus grands obstacles à l’utilisation des préservatifs ont été le fait qu’ils sont encore associés au vagabondage sexuel, rendant leur usage difficile dans le cadre d’une relation stable ; leur distribution irrégulière fait que les personnes vivant dans les zones rurales trouvent qu’il est plus difficile d’y avoir accès.
Une étude conduite par Population Services International, un groupe de marketing social, a révélé que plus de la moitié des utilisateurs rwandais de préservatifs se plaignaient de rupture [du préservatif], soulignant le besoin d’une plus grande éducation sur leur utilisation correcte.
Les préservatifs féminins sont maintenant distribués gratuitement. Les préservatifs masculins coûtent 100 francs rwandais, soit 0,17 dollar, par paquet de trois, un prix beaucoup plus bas que celui d’une miche de pain, qui coûte de 500 à 1 000 francs.
« Nous formons les femmes à comprendre et à adopter l’utilisation des préservatifs féminins », a dit Aisha Rutaro, un membre d’une organisation non-gouvernementale (ONG) locale, Rwandan Women Living with HIV (Femmes rwandaises vivant avec le VIH).
Cependant, Mme Rutaro a noté que les croyances culturelles – surtout celles soulignant la soumission des femmes – constituaient une entrave majeure à l’utilisation des préservatifs féminins, qui sont bien moins populaires que les préservatifs masculins. En 2006, le ministère de la Santé a distribué 833 863 préservatifs masculins, contre seulement 2 441 préservatifs féminins.
La prévalence du VIH au Rwanda est de trois pour cent ; les préservatifs sont essentiels dans le cadre de sa stratégie nationale de prévention, qui est basée sur l’éducation, l’abstinence, la fidélité à un partenaire sexuel et l’utilisation correcte et régulière du préservatif.
nb/kr/mw/sk/ail
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
Partager cet article