Le VIH progresse rapidement chez les jeunes enfants et beaucoup d’entre eux meurent avant même d’avoir été diagnostiqués ou d’avoir pu bénéficier d’un traitement antirétroviral (ARV). Dans le cadre d’une étude, des chercheurs du Centre hospitalier universitaire de Lusaka ont mis en place un programme permettant d’offrir aux parents ou tuteurs de tous les enfants admis à l’hôpital entre janvier 2006 et juin 2007 des services de conseils et de dépistage du VIH.
Sur le 11 571 enfants dépistés, 29 pour cent étaient séropositifs ; les plus jeunes d’entre eux étaient les plus touchés, les enfants âgés de moins de 18 mois représentant les deux tiers des enfants infectés au VIH. Les enfants admis dans l’unité de malnutrition étaient également plus largement touchés que les autres.
La Zambie, qui affiche un taux de prévalence du VIH de 25 pour cent chez les femmes enceintes, dispose déjà d’une politique d’offre systématique de dépistage des futures mères se rendant en consultation prénatale – celles ne souhaitant pas être dépistées pouvant refuser le test – mais selon les estimations, 28 000 enfants naissent toujours chaque année avec le VIH.
Les résultats de l’étude, publiés dans l’édition de juin 2009 du Journal of Acquired Immune Deficiency Syndromes (JAIDS), ont souligné la nécessité de dépister davantage d’enfants dès leur plus jeune âge dans des pays à forte prévalence du VIH, comme la Zambie.
Les chercheurs ont noté que le dépistage systématique des jeunes patients hospitalisés en pédiatrie pouvait aider à identifier les enfants séropositifs dans les pays confrontés à une épidémie de VIH généralisée.
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