Peter Piot, le directeur exécutif sortant du Programme commun des Nations Unies sur le sida (ONUSIDA) a appelé à consacrer autant d’énergie et d’engagement à la prévention qu’aux efforts mis dans l’élargissement de l’accès aux traitements ARV.
Un rapport publié par l’ONUSIDA pour la journée mondiale du sida le 1er décembre a rappelé que pour deux personnes qui avaient accès au traitement du VIH/SIDA, cinq autres étaient infectées.
« Les conférences futures devraient être dédiées à la prévention », a dit le président du Sénégal, Abdoulaye Wade.
Les intervenants ont aussi mis en lumière les barrières qui empêchent les groupes marginalisés en Afrique, comme les travailleurs du sexe ou les minorités sexuelles, comme les gays, lesbiennes et transsexuels, d’avoir accès aux services de prévention et de traitement.
« La discrimination de nos frères et sœurs, [sous prétexte] qu’ils sont différents, est inacceptable », a estimé un délégué rwandais, qui vit avec le VIH depuis plus de 20 ans.
Plus de 5 000 délégués, parmi lesquels des personnes vivant avec le VIH, des jeunes, des scientifiques, des dirigeants et des membres de la société civile, sont réunis du 3 au 7 décembre à Dakar pour réfléchir aux actions à mener pour freiner la propagation de l’épidémie sur le continent.
Le thème de la 15ème ICASA est « Réponse de l’Afrique : faire face aux réalités ». En dépit des avancées, l’Afrique subsaharienne reste la région du monde la plus affectée par l’épidémie, avec deux tiers des personnes vivant avec le virus et trois quarts des décès dus au sida, selon l’ONUSIDA.
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