L'installation de ces deux entités résulte d'un séminaire consacré aux stratégies de lutte contre le VIH/SIDA dans ces deux institutions.
"Ces comités devront permettre de mieux coordonner la lutte contre le sida aussi bien au sein des forces combattantes qu'au sein de la police, mais leurs formes et leurs structures définitives n'ont pas encore été définies," a expliqué le docteur Numbi. Une équipe de suivi a été chargée de finaliser ces propositions.
La promiscuité touchant les membres des forces armées et de la police est de nature à favoriser la délinquance sexuelle, a révélé le séminaire. Plusieurs familles partagent, en effet, souvent le même toit. Des militaires, tout comme des policiers, qui ont encore été pointé du doigt à la rencontre, sont par ailleurs impliqués dans le viol de femmes en période de guerre.
"Les autorités militaires et policières ont fini par comprendre l'identité et la force de l'ennemi qu'est le VIH/SIDA. Elles ont pris l'engagement de le combattre dans l'immédiat," a conclu le médecin-colonel Kabanda.
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