La commission, mise sur pied par le gouvernement « afin d'enquêter sur les abus aux droits de l'homme cautionnés par les autorités de l'Etat sous des régimes inconstitutionnels », a établi cinq bureaux de zone dans l'ensemble du pays afin de recevoir les plaintes.
Toutefois, deux bureaux (Tamale, dans la Province du Nord, et Bolgatanga, dans la Haut Province Orientale) n'ont pas ouvert mardi. La source a expliqué que le personnel des deux bureaux « va être recruté ».
Une fois saisis des pétitions, les enquêteurs et les chercheurs vont les évaluer et recommander si elles justifient une audience de la commission de réconciliation, ont rapporté les organes de presse.
La radio JoyFM du Ghana a cité le président de la commission, le juge Mua-Sakiy qui s'est dit impressionné par le nombre de pétitions et de déclarations reçues de tout le pays.
"Ceci va continuer pendant un certain temps jusqu'à ce que nous ayions assez de doléances pour nous permettre de commencer à siéger », a-t-il déclaré.
Le Ghana a connu plusieurs coups d'état depuis 1996. Les organisations des droits de l'homme ont affirmé que certains des régimes militaires du pays avaient commis des atteintes aux droits de l'homme.
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