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Des élections municipales auront lieu le 18 mai

Des élections municipales seront organisées au Nigéria le 18 mai, pour marquer le début du processus tendant à confirmer ou à rejeter les dirigeants politiques élus en 1999, ont annoncé mardi des responsables des Commissions électorales étatiques indépendantes (SIECs).

La décision a été adoptée vendredi dans la capitale, Abuja, au terme d'une réunion des présidents des commissions électorales dans les 36 Etats du pays. Elle met fin à l'incertitude qui entourait la date des élections municipales qui devaient être organisées à la suite d'une décision récente de la Cour suprême rejetant la prorogation par l'Assemblée nationale du mandat des conseils municipaux de trois à quatre ans.

"Nous avons décidé d'organiser les élections du gouvernement local le 18 mai dans tout le pays afin d'adhérer pleinement au jugement de la Cour suprême », a déclaré dans un communiqué mardi Ja'afaru Zaggi, qui est à la tête du comité des présidents des SIECs.

Les commissions électorales étatiques ont également décidé d'utiliser le registre électoral des élections de 1999 car il n'a pas été possible de mettre à jour le registre à temps pour les élections municipales.

Les élections locales permettent aux nouveaux partis politiques de participer aux autres élections, prévues pour le premier trimestre de 2003. En vertu de la Constitution du Nigéria de 1999, les nouveaux partis politiques doivent d'abord remporter un nombre spécifique de sièges aux élections locales avant d'être qualifiés pour participer aux scrutins suivants.

Le Nigéria a été en proie à une polémique politique après que l'Assemblée nationale a passé, en décembre 2001, une nouvelle loi stipulant que les élections locales doivent être organisées en dernier lieu, après les présidentielles, les gouvernementales et les législatives. En fait, ceci étendait à quatre ans le mandat des gouvernements locaux élus, au lieu des trois ans prescrits par la constitution. Elle a aussi techniquement interdit aux nouveaux partis de briguer des postes étatiques et nationaux jusqu'en 2007.

La décision a été largement perçue comme une manoeuvre de la part du président Olusegun Obasanjo visant à écarter les partis politiques émergents, qui risqueraient de menacer ses projets de réélections en 2003.

Cependant, les gouverneurs des 36 Etats du pays ont déposé un recours auprès de la Cour suprême, défiant la loi électorale qui, disent-ils, usurpe les pouvoirs octroyés par la constitution aux Etats sur les gouvernements locaux. Un verdict unanime de la Cour suprême il y a un mois a annulé l'extension du mandat des gouvernements locaux.



This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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