Des chefs d'Etat et de gouvernement, des ministres et des diplomates d'un moins onze autres pays assistaient à l'ouverture des travaux par le président Olusegun Obasanjo du Nigéria.
"La bonne nouvelle est que le NPDA jouit à l'heure actuelle de la réputation d'être la base la plus attractive d'une intéraction productive et viable entre la communauté internationale et le continent de l'Afrique", a-t-il déclaré.
Un défi majeur pour les dirigeants africains concernant l'initiative du NPDA est la nécessité de s'assurer qu'il sera développé tout en maintenant le cadre de base de l'intéraction entre les Africains et avec la communauté international, a-t-il ajouté.
Un communiqué préalable au sommet diffusé par le secrétariat nigérian du NPDA à Abuja a indiqué que les domaines clé qui seront examinés durant la réunion englobent la paix et la sécurité, l'agriculture et l'accès au marché, les flux de capitaux, la gestion économique et des entreprises, l'infrastructure et le développement humain.
Des diplomates et des officiels au sommet ont affirmé que les dirigeants considèrent l'articulation des priorités africaines d'une importance majeure dans la perspective de la réunion du G8 des nations les plus industrialisées en juin. Les pays du G8 doivent révéler l'étendue de leur appui au NPDA au sommet prévu au Canada.
Mais beaucoup de participants ont exprimé leur inquiétude devant ce qu'ils considèrent "des menaces à peine voilées" des Etats-Unis de retirer son appui au NPDA à cause du soutien africain à Robert Mugabé du Zimbabwe, au sujet de sa réélection controversée au début de ce mois. De nombreux diplomates ont également exprimé leur inquiétude face à la proposition du président George Bush, à l'occasion de la Conférence de l'ONU sur le financement pour le développement, qui vient de se tenir à Monterrey, au Mexique, que l'aide au développement soit lié aux réformes économiques et à l'ouverture des marchés.
"Nous trouvons le type de position de pays comme les Etats-Unis bien irritantes", a déclaré à des journalistes Wiseman Nkuhlu, président du comité directeur du NPDA. "Les pays africains agissent comme ils le font maintenant parce qu'ils pensent que c'est ce qu'il faut faire".
La réunion devrait produire un important projet de document qui servira de Mécanisme d'examen pour les partenaires et guidera la conduite des gouvernements africains. Ils contient des indicateurs durs de performance tournant autour de la démocratie et de la bonne gouvernance.
Outre l'Afrique du Sud, l'Algérie, la République du Congo, l'Ethiopie, le Mozambique, le Nigeria,
le Rwanda et le Sénégal, qui étaient représentés par leurs présidents; le vice-président du Gabon était présent, tandis que le Botswana, l'Egypte, le Ghana, le Mali, l'île Maurice, la Sao Tomé-et- Principe, la Tanzanie, la Tunisie, l'Ouganda et la Zambie étaient représentés par des ministres et pas de hauts diplomates.
Peu après la réunion d'Abuja, le premier ministre canadien, Jean Chrétien, doit effectuer une visite à Abuja le 5 avril pour échanger des vues avec six dirigeants africains avant le sommet du G8, ont informé des officiels nigérians
[Pour en savoir davantage sur le NPDA, consulter http://www.uneca.org/nepad/]
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