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L'Onusida salue la baisse du taux de prévalence

[Kenya] An abstinence message in the Kenyan capital, Nairobi, urging teenagers to delay their first sexual experience. [Date picture taken: 04/11/2006] Ann Weru/IRIN
People have been reducing the number of sexual partners
Bien que l’Afrique subsaharienne soit la région du monde la plus touchée par l’épidémie de VIH/SIDA, le rapport mondial 2006 du Programme commun des Nations unies sur le sida (Onusida) a observé une baisse significative du taux de prévalence au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda. «Les études ont indiqué que la population était plus nombreuse à utiliser des préservatifs, que les femmes retardaient leur premier rapport sexuel et que les gens avaient moins de partenaires sexuels différents», a relevé le Rapport sur l’épidémie mondiale de sida 2006. Au Kenya, le taux de prévalence du VIH/SIDA est passé de 10 pour cent dans les années 1990 à environ six pour cent actuellement. En Ouganda, le taux de prévalence a accusé une forte baisse au milieu et à la fin des années 1990 pour se stabiliser aujourd’hui à 6,7 pour cent. Le taux de prévalence du VIH/SIDA s’est également stabilisé en Tanzanie et s’élève à l’heure actuelle à 6,5 pour cent. Cependant, selon l’Onusida, le taux de prévalence atteint les 13 pour cent parmi les femmes âgées entre 30 et 34 ans. Des résultats encourageants «sont visibles dans le domaine de la prévention et du traitement, [ce qui prouve que] les efforts investis dans la lutte contre le sida portent leurs fruits», a déclaré le docteur Peter Piot, directeur exécutif de l’Onusida. «Des programmes visant à changer les comportements et à promouvoir l’utilisation du préservatif sont en place dans les pays qui enregistrent une baisse du taux de prévalence du VIH/SIDA parmi les jeunes», a souligné Thoraya Ahmed Obaid, directrice exécutive du Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap). «Cela prouve bien que la prévention marche et qu’elle sauve des vies.» Cependant, des responsables des Nations unies présents lors de la publication du rapport ont rappelé que les femmes et les enfants étaient toujours plus vulnérables au sida que les hommes, et que de plus grands efforts devaient être déployés afin de leur garantir une protection adaptée. Par exemple, la prévention de la transmission du virus de la mère à l’enfant se trouve bien loin derrière les objectifs fixés par les pays signataires de la Déclaration d’engagement, adoptée en 2001. En effet, 12 pour cent des femmes ougandaises et sept pour cent des femmes tanzaniennes seulement ont accès à ces services de prévention. «Dans de nombreux domaines et dans la plupart des régions du monde, il est nécessaire de mettre en place maintenant, mais également à l’avenir, un plan d’action de plus grande envergure», a souligné l’Onusida.

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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