Des chercheurs sud-africains ont annoncé le lancement, sur le continent africain, de l'un des plus importants essais jamais effectués d'un gel vaginal, censé protéger les femmes de l’infection au VIH par voie sexuelle.
Quelque 10 000 femmes en Afrique du Sud, en Ouganda, en Tanzanie et en Zambie doivent participer à l’essai clinique du gel PRO 2000 qui, s'il s'avère efficace, pourrait empêcher le VIH d'atteindre les cellules cibles lors des rapports sexuels, a rapporté l’agence américaine Associated Press.
En Afrique sub-saharienne, où vivent 25 des 40 millions de personnes infectées par le virus dans le monde, près de 60 pour cent des personnes infectées sont des femmes, et la majorité des nouvelles infections surviennent au terme de rapports hétérosexuels.
Les chercheurs ont multiplié les efforts pour trouver des microbicides, des alternatives au préservatif en matière de prévention. Une crème ou gel microbicide s'avèreraient particulièrement utiles en Afrique, où les femmes sont particulièrement vulnérables.
La situation de soumission à l’homme est telle dans beaucoup de sociétés et classes sociales que les femmes peuvent difficilement persuader ou contraindre leurs partenaires à porter un préservatif – alors que le risque d’être contaminé au VIH lors d’un rapport protégé est inférieur à un pour cent.
Discret, peu coûteux, un gel microbicide supportant la chaleur et ne nécessitant pas de réfrigération serait idéal, selon les scientifiques.
Selon les chercheurs de l’unité de recherche sur la santé reproductive de l’Université du Witwatersrand, en Afrique du Sud, cette première génération de microbicide pourrait avoir une efficacité de 50 à 60 pour cent et être mise en vente au cours des cinq prochaines années.
La seconde génération de microbicide pourrait atteindre 70 à 90 pour cent d’efficacité mais ne serait mise sur le marché qu’à partir de 2012.
Ce gel est l'un des nombreux produits microbicides en cours de développement à travers le monde. Les neuf premières volontaires pour participer au test se sont inscrites la semaine dernière à Johannesbourg, a déclaré Sibongile Walaza, de l'université de Witwatersrand, qui travaille en partenariat avec l’unité d’essais cliniques du Conseil britannique sur la recherche médicale – le projet est financé par la Grande Bretagne.
Les chercheurs espèrent enrôler 50 femmes séronégatives par mois, qui seront conseillées, formées à l’utilisation de préservatifs et suivies médicalement au cours des trois à quatre années que va durer l’essai.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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