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Miss sans stigma 2005 couronnée

[Botswana] Poster from Botswana's ARV therapy programme. MASA ARV Programme
Poster from the Masa ARV therapy programme
C’est une activiste de la lutte contre le sida de 22 ans, Cynthia Leshomo, qui a été couronnée Miss sans stigma 2005 lors d’une somptueuse cérémonie organisée samedi à Gaborone au Botswana. Quelque 500 personnes ont assisté à la soirée de gala sur le thème "A bas la stigmatisation, à bas la discrimination", rediffusée en direct à la télévision. Vêtue d’une robe de soirée fleurie, très loin des stéréotypes qui entourent les personnes qui vivent avec le virus, la sulfureuse Leshomo avait décidément tout pour gagner. "Je vais pousser notre gouvernement à impliquer les personnes séropositives dans la lutte contre le VIH/SIDA, particulièrement dans les hôpitaux où nous manquons d’infirmières", a dit Leshomo lors de la série de questions posées à chacune des candidates. La cérémonie de samedi est la troisième du genre organisée depuis 2000 au Botswana. Le concours offre aux 12 candidates, toutes séropositives, la possibilité de gagner une indemnité mensuelle de 500 dollars et une bourse d’étude allouée par le géant minier De Beers. Au Botswana, le nombre de personnes vivant avec le virus est estimé à 300 000 personnes, mais à cause de la stigmatisation qui les touchent seules 13 000 se sont révélées au grand jour, a dit Robert Letsatsi, coordonnateur de projet pour l’ONG "Le centre de l’espoir de la jeunesse." "Ce spectacle a pour but de renforcer le message sur l’impact négatif de la stigmatisation et de la discrimination", a-t-il dit à PlusNews. Leshomo est devenue l’image publique d’une campagne qui veut éduquer, défier les préjudices et encourager les gens à connaître leur statut sérologique, dans l’un des premiers pays d’Afrique à avoir mis en place un programme de traitement gratuit. "Etre séropositif, ce n’est pas la fin du monde : si vous êtes séropositif, vous avez accès au traitement qui améliore les conditions de vie et vous continuez à faire tout ce que les autres font", a dit Nora Nkwe, une assistance sociale qui travaille à la société De Beers. Neo Sampoela, une mère de quatre enfants, a dit qu’elle avait participé au spectacle parce qu’elle voulait que les personnes qui vivent avec le VIH/SIDA se sentent bien dans leur peau, sans cesser de vivre pleinement leur vie. "En juillet 1994, quand j’ai reçu les résultats positifs de mes tests, c’était difficile parce qu’on en parlait pas. Nous savions seulement que quand les personnes séropositives allaient mourir", a dit Sampoela. Une décennie plus tard, c’est devant les caméras de télévision, dans l’un des lieux les plus fréquentés du Botswana, qu’elle s’est vantée d’être bel et bien en vie.

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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