1. Accueil
  2. East Africa
  3. Somalia
  • News

Le rapport des agences de l’ONU révèle l’ampleur de l’épidémie de VIH/SIDA

[South Africa] A children's organisation in KwaZulu-Natal (KZN) plans to build an Aids orphan village to take the burden off grannies, who are frequently the main caretakers of an ever-growing number of parentless children. IRIN
The disability grant often supports entire families
Le nombre de personnes vivant avec le VIH dans le monde continue d’augmenter et l’Afrique subsaharienne reste de loin la région la plus touchée puisqu’elle abrite les deux tiers de personnes séropositives dans le monde, selon un rapport de l’ONU publié mardi. Selon l’édition 2004 du rapport annuel sur «Le point sur l’épidémie de sida» du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les femmes et les jeunes filles restent les plus vulnérables. En Afrique subsaharienne, les femmes représentent près de 60 pour cent de la population adulte vivant avec le virus. Dans de nombreux pays, les interdits sociaux empêchent les filles et les jeunes femmes de s’informer sur la sexualité, ce qui les privent de toute information sur les moyens de protection contre l’infection du VIH. Au Cameroun, au Lesotho, au Mali et au Sénégal, par exemple, deux tiers des jeunes femmes interrogées étaient incapables de citer trois moyens de protection contre le VIH. "Il est essentiel de réduire le taux d’infection chez les femmes et les filles si on veut endiguer la propagation du sida. Les programmes de prévention actuels n’ont pas encore permis d’atteindre cet objectif," indique le rapport. Même si une perspective globale peut montrer des tendances à la stabilisation dans la propagation du VIH, il n’y a pas une épidémie "africaine" de type unique et il est de plus "dangereux de la généraliser à l’ensemble de l’Afrique subsaharienne à partir d’observation obtenues dans un ou plusieurs endroits spécifiques," note le rapport. L’Afrique de l’Est peut maintenant faire état de plusieurs modèles de "déclins modestes" en ce qui concerne la prévalence du HIV parmi les femmes enceintes en milieu urbain. En Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest on n’observe guère de modification des taux de prévalence, lesquels restent stables et moins élevés que dans le reste de l’Afrique subsaharienne. Néanmoins, la prostitution reste le principal vecteur de l’épidémie en Afrique de l’Ouest. Au Niger, le taux de prévalence au sein de la population adule était estimé à un peu plus de 1 pour cent en 2003, mais une étude réalisée dans trois régions auprès des prostituées révèle que huit à 38 pour cent d’entre elles étaient séropositives. L’Afrique australe a été la sous-région la plus touchée dans le monde, avec des taux de prévalence du VIH très inquiétants et dépassant souvent les 30 pour cent chez les femmes enceintes au Botswana, au Lesotho, en Namibie et au Swaziland. Le rapport note également que depuis 2001, il n’y pas a eu changement radical dans la stratégie mondiale de lutte contre le sida, le volume des fonds mondiaux étant passé de 2,1 milliards de dollars américains à 6,1 milliards de dollars en 2004. L’accès aux servies de prévention et de soins ont aussi été améliorés. Le nombre d’élèves dans les cours secondaires ayant reçu une formation sur la pandémie de sida a pratiquement triplé et le nombre annuel de clients volontaires venant recevoir des conseils ou se faire dépister a doublé. De même, le nombre de femmes ayant accès aux services de santé pour empêcher la contamination mère-enfant a augmenté de 70 pour cent et le nombre de personnes sous traitements antirétroviaux a augmenté de 56 pour cent. En dépit de ces améliorations, neuf patients sur dix nécessitant des traitements antirétroviraux – la plupart de ces patients vivant en Afrique subsaharienne – ne recevaient aucun médicament. "Si ce faible niveau de couverture continue, cinq à six millions de personnes mourront du sida dans les deux prochaines années," a conclu le rapport.

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

Partager cet article

Get the day’s top headlines in your inbox every morning

Starting at just $5 a month, you can become a member of The New Humanitarian and receive our premium newsletter, DAWNS Digest.

DAWNS Digest has been the trusted essential morning read for global aid and foreign policy professionals for more than 10 years.

Government, media, global governance organisations, NGOs, academics, and more subscribe to DAWNS to receive the day’s top global headlines of news and analysis in their inboxes every weekday morning.

It’s the perfect way to start your day.

Become a member of The New Humanitarian today and you’ll automatically be subscribed to DAWNS Digest – free of charge.

Become a member of The New Humanitarian

Support our journalism and become more involved in our community. Help us deliver informative, accessible, independent journalism that you can trust and provides accountability to the millions of people affected by crises worldwide.

Join