Tandis que le taux de fréquentation des centres de dépistage a augmenté en 2003, le nombre de nouvelles infections au HIV a diminué au Gabon, laissant entrevoir un changement de comportement de la population à risque, selon l’enquête nationale de séroprévalence publiée lundi.
Selon le docteur Gabriel Malonga Mouelet, qui dirige le Programme national de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles (PNLS/IST), le Gabon a enregistré une baisse de 26 pour cent de nouveaux cas déclarés en 2003, pour la première fois depuis 1988.
« Le PLNS observe une baisse du nombre de tests positifs. Si cette tendance se confirme, on est en droit de penser que les actions préventives commencent à porter leurs fruits, » a expliqué le docteur Malonga Mouelet à PlusNews.
Le PNLS a publié lundi le rapport épidémiologique pour 2003, élaboré à partir de tests effectués sur des femmes enceintes volontaires lors des consultations pré-natales dans les sites sentinelles -- des cliniques disséminées sur tout le territoire national.
Selon cette étude, le taux de prévalence atteint 8,1 pour cent de la population gabonaise, estimée à 1,2 million. Près de 50.000 personnes vivent avec le VIH/SIDA dans ce pays d’Afrique centrale.
L’enquête révèle en outre que le nombre de tests de dépistage effectués dans les 27 laboratoires du pays a augmenté de 34 pour cent entre 2001 et 2003, pour atteindre 11 088 l’année dernière, contre 7 330 en 2001.
Selon les instigateurs de l’étude, la conséquence de cette meilleure fréquentation des centres de dépistage est une baisse du nombre de personnes qui découvre leur séropositivité au stade déjà actif de la maladie, permettant une meilleure prise en charge des patients et une amélioration de leur condition de vie.
« Les tests sont réalisés de plus en plus tôt et cette tendance permet de sauver de plus en plus de vie », a dit Malonga Mouelet.
Le prix des tests de dépistage et des médicaments antirétroviraux (ARV) a considérablement chuté dans le pays, grâce notamment à l’aide financière du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Les ARV, qui améliorent la vie des personnes qui vivent avec le VIH/SIDA, ne coûtent qu’entre quatre et 10 dollars par mois et sont gratuits pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 12 ans.
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