1. Accueil
  2. Southern Africa
  3. South Africa

Une initiative pour atténuer l’impact du VIH/SIDA sur le secteur de l’éducation

Un groupe de huit organisations sud-africaines et internationales collaborent au sein d’un nouveau programme destiné à réduire l’impact du sida sur le secteur de l’éducation, alors que l’épidémie tue 11 enseignants par jour, selon une récente étude. Le conseil sud-africain de recherche en sciences humaines (HSRC) a mené une enquête nationale sur un échantillon représentatif de 17 088 enseignants dans 1 700 établissements scolaires. Selon cette étude, la plupart des enseignants affectés par le virus sont âgés de 25 à 44 ans. Selon Khanyisile Mdziniso-Zwane, directeur du nouveau programme de prévention, traitements et accès aux soins (PCTA), la stigmatisation est l’un des facteurs qui contribue aux taux de prévalence et de mort élevés signalés dans l’étude. Cette stigmatisation empêche les enseignants d’avoir accès au dépistage, aux traitements antirétroviraux (ARV) et au suivi régulier prévu par leur système de santé. “Aller jusqu’au bout du processus du dépistage au VIH demande beaucoup de courage et peut se révéler particulièrement pesant pour les enseignants, qui sont généralement vus non seulement commes des éducateurs pour les enfants mais aussi comme des modèles”, a souligné Mdziniso-Zwane. Le plan d’urgence du Président américain pour le sida (PEPFAR) a promis au PCTA un financement de 3,8 millions de dollars sur deux ans grâce auquel le programme espère pouvoir atténuer les effets de la pandémie sur le secteur de l’éducation. Selon les estimations, près de 13 pour cent des enseignants vivent avec le VIH, tandis que 4 000 d’entre eux sont morts l’année dernière de maladies ou d’infections liées au virus. Les objectifs du PCTA sont précis et incluent la prévention de 70 000 nouvelles infections au VIH, ainsi que la fourniture d’ARV à au moins 1 000 enseignants infectés et aux membres de leur famille. Le programme sera mis en application dans les provinces du Cap-est, du KwaZulu-Natal et de Mpumalanga, identifiées dans l’étude comme celles ayant la plus forte séroprévalence. “Les enseignants et les membres de leur famille qui sont testés positifs au VIH ont seulement besoin de faire connaître leur taux de CD4 (qui détermine la résistance du système immunitaire) pour recevoir immédiatement un traitement ARV dans le cadre du programme PCTA”, a dit Mdziniso-Zwane. Le programme a été mis en place pour une durée initiale de deux ans, mais la perspective d’obtenir des nouveaux financements pour prolonger ce programme jusqu’à cinq ans est envisageable si les objectifs initiaux sont atteints. La première tranche des fonds promis par le PEPFAR, soit 1,9 millions de dollars, a déjà été versée au PCTA pour financer ses activités en 2005.

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

Partager cet article

Get the day’s top headlines in your inbox every morning

Starting at just $5 a month, you can become a member of The New Humanitarian and receive our premium newsletter, DAWNS Digest.

DAWNS Digest has been the trusted essential morning read for global aid and foreign policy professionals for more than 10 years.

Government, media, global governance organisations, NGOs, academics, and more subscribe to DAWNS to receive the day’s top global headlines of news and analysis in their inboxes every weekday morning.

It’s the perfect way to start your day.

Become a member of The New Humanitarian today and you’ll automatically be subscribed to DAWNS Digest – free of charge.

Become a member of The New Humanitarian

Support our journalism and become more involved in our community. Help us deliver informative, accessible, independent journalism that you can trust and provides accountability to the millions of people affected by crises worldwide.

Join