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Le sida “indirectement” responsable de la hausse du taux de mortalité

Le taux de mortalité en Afrique du Sud a fait un bond de 57 pour cent entre 1997 et 2003, révélant un tableau effrayant de l’impact du VIH/SIDA sur la population, selon l’institut national de statistiques sud-africain, Stats SA. Cependant, selon des officiels sud-africains, les causes de mortalité indiquées sur les certificats de décès sont souvent des pathologies liées au VIH/SIDA comme la tuberculose, la grippe ou la pneumonie, ce qui complique le décompte précis du nombre de décès imputable au virus. L’étude très attendue intitulée “Mortalité et causes de décès en Afrique du Sud” indique qu’en 2001, la tuberculose a tué 37 917 personnes âgées de 15 à 49 ans, contre 7 564 décès attribués au sida. Selon le docteur Liz Gavin, la directrice générale adjointe de Stats SA, les statistiques fournissent indirectement la preuve de l’impact du sida sur le taux de mortalité parmi les jeunes adultes. “Au sein de la catégorie des 15-49 ans, le VIH apparaît comme l’une des principales causes de décès (en raison du lien entre tuberculose et sida)”, a dit Gavin à PlusNews. La parution tardive du rapport a alimenté les spéculations selon lesquelles Stats SA tentait de dissimuler le nombre de décès liés au sida dans le pays. Citant des données récentes du conseil sud-africain de la recherche médicale, la revue médicale britannique “The Lancet” a estimé que le nombre de décès lié au sida devait être au moins trois fois supérieur à celui cité dans le rapport de Stats SA. “La stigmatisation sociale liée au sida, perpétuée par la réticence du gouvernement à amener le problème sur le devant de la scène et à l’affronter, empêche de parler ouvertement des causes du mal (...) et amène les médecins à préférer établir des diagnostics peu controversés sur les certificats de décès”, écrit “The Lancet”. Gavin a affirmé que le retard enregistré dans la publication du dernier rapport était le résultat d’une démarche scientifique stricte, dont le but est d’offrir au public des données fiables. “Il n’y a pas de dissimulation”, a expliqué Gavin. “L’épidémie est certainement un facteur important de la hausse de mortalité mais une part de cette hausse pourrait aussi être attribuée à la forte croissance de la population et à l’amélioration des statistiques sur la mortalité”. En Afrique du Sud, 5,3 millions de personnes, ou un adulte sur cinq, vivent avec le VIH/SIDA, soit le nombre de cas de sida le plus élevé au monde. Pour accéder au rapport complet de Stats SA: HRW report

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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