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Bien mais peut mieux faire, selon l'Onusida.

La campagne de lutte contre le sida commence à porter ses fruits au Kenya, mais plus doit être fait pour aider les personnes à risque et celles déjà infectées par le VIH, a annoncé un haut responsable des Nations Unies. «Le Kenya a fait des progrès importants dans la lutte contre le sida. Le taux d'infection est à la baisse», a affirmé Peter Piot, le directeur exécutif d'Onusida, l'agence des Nations Unies chargée de la coordination de la lutte contre le VIH/SIDA. Piot, qui s'exprimait à l'occasion d'une conférence de presse dans la capitale kényane, a néanmoins fait remarquer que 1,2 millions de Kényans vivent avec le virus et qu'une meilleure coordination entre les actions du gouvernement, des donneurs et de la société civile était nécessaire. «Beaucoup de gens sont en train de mourir et pour chaque adulte qui meurt, des enfants sont abandonnés», selon Piot. Le Kenya compte 1,8 millions d'enfants rendus orphelins par l'épidémie, selon Linah Kilimo, le ministre d'État aux Affaires intérieures. Pourtant, les statistiques officielles indiquent une baisse significative du taux de prévalence du VIH entre 1997 et 2004, à sept pour cent contre 13,6 pour cent en 1997. La visite de deux jours de Piot, qui est accompagné du ministre des Affaires étrangères de la Norvège et de représentants de la Banque mondiale et du gouvernement britannique, doit permettre de discuter des moyens de renforcer la réponse du Kenya dans la lutte contre la pandémie. «Une des opportunités serait de s'assurer de la consolidation des efforts de prévention à l'égard des jeunes, et particulièrement des jeunes femmes, afin que le taux de prévalence continue de baisser», a dit la mission dans une déclaration conjointe. Suma Chakrabarti, le secrétaire permanent du département britannique du développement international (DFID), a souligné que le Kenya a «fait des progrès mais est encore loin de la victoire», ajoutant que le gouvernement doit se faire entendre s'il souhaite obtenir une assistance financière de la communauté internationale. «Le gouvernement devrait diriger les bailleurs qui le soutiennent et non l'inverse», a dit Chakrabarti. Piot a dit aux journalistes qu'il devenait nécessaire que les fonds destinés à la lutte contre le VIH/SIDA soient conservés dans un «seul panier», afin d'empêcher que les priorités nationales ne soient affectées par une rupture des financements. Il a aussi souligné le besoin de s'assurer de la complémentarité des programmes de prévention et de traitement, tout en accumulant des fonds pour le nombre croissant d'orphelins du sida. Le ministre de la Santé, Charity Ngilu, estime que 240 000 Kényans séropositifs ont besoin d'antirétroviraux. Quelque 24 000 patients reçoivent des ARV au Kenya, et le gouvernement tente de prendre en charge 95 000 personnes d'ici la fin de 2005. Elle a aussi confirmé que son ministère emploiera 4 000 nouveaux professionnels de la santé pour administrer les ARV et ralentir la progression du nombre d'orphelins. Pour la ministre des Affaires intérieures, Linah Kilimo, son département se doit d'encourager les communautés à prendre en charge les enfants vulnérables. «Nous devons assister les communautés pour qu'elles puissent prendre elles-mêmes soin de leurs orphelins", a t-elle dit.

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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