Trois personnes ont péri et de nombreuses autres ont perdu leurs habitations au Mali à la suite de fortes pluies suivies d’inondations dans la localité de Goundam, dans le nord, et dans la capitale Bamako, à la fin de juillet et au début du mois d’août respectivement, a rapporté le ministère de la Sécurité et de la Protection civile.
Environ 90 mm de pluie sont tombés à Goundam dans la nuit du 26 au 27 juillet, les pluies les plus torrentielles jamais connues dans le district septentrional. Une vieille femme est morte, tandis qu’un garçon de 14 ans a péri alors qu’il tentait de sauver les possessions de sa mère. La plupart des habitations de la région, bâties avec de la terre cuite, se sont écroûlées durant les sept heures de pluies d’affilée, ont indiqué des journalistes locaux.
Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Souleymane Sidibé, s’est déplacé dans la région il y a une semaine pour apporter plus de 200 tonnes de céréales d’aide d’urgence. Les personnes sans abris ont été accueilies par des voisins dont les habitations sont restées intactes.
A Bamako, près de 81 mm de pluie se sont abattues sur la ville pendant neuf heures d’averse jeudi. Toute la ville ou presque a été inondée et les eaux ont pénétré dans les habitations et les bureaux. Un jeune homme de 25 ans est mort dans la Premiere Commune de Bamako lorsqu’il a trébuché sur un pont et a été emporté par l’eau.
Beaucoup d’autres communautés le long du fleuve Niger ont été inondées. Il n’y a pas eu de pertes humaines mais de lourds dégâts matériels, en particulier dans les habitations. La plupart des sans abris se sont réfugiés dans des salles de classe, a précisé le ministère de la Sécurité et de la Protection civile.
C’est la troisième année consécutive que des inondations frappent le Mali, oú deux décennies de sécheresse avaient asséché les lits des rivières, ce qui a poussé la population à y construire des habitations. Les autorités avaient organisé des campagnes pour encourager ces personnes à se reloger ailleurs – certaines autorités municipales ont même offert des lotissements – mais beaucoup de personnes n’ont pas voulu déménager. Le maire de la Première Commune de Bamako a exprimé son regret devant «la construction des logements sans autorisation et le refus des populations à quitter leurs maisons qui, malheureusement, se trouvent dans une zone dangereuse ».
La situation a été aggravée dans la capitale par le déversement des ordures ménagères dans les caniveaux. «Ce sont les caniveaux qui ont debordé malgré tous les efforts des autorités pour les curer», a expliqué le maire de la Sixième Commune de Bamako, Tougnan Sacko. «Il faut que les populations s'impliquent pour nous permettre de sortir de cette situation», a suggéré le directeur de cabinet du Haut Commissaire de Bamako, M. Issa Mamadou Tapo, à l’occasion d’un débat sur ce problème.
Le premier ministre du Mali, Mohamed Amani, a effectué une visite vendredi dans les zones frappées par les inondations à Bamako.
Environ 90 mm de pluie sont tombés à Goundam dans la nuit du 26 au 27 juillet, les pluies les plus torrentielles jamais connues dans le district septentrional. Une vieille femme est morte, tandis qu’un garçon de 14 ans a péri alors qu’il tentait de sauver les possessions de sa mère. La plupart des habitations de la région, bâties avec de la terre cuite, se sont écroûlées durant les sept heures de pluies d’affilée, ont indiqué des journalistes locaux.
Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Souleymane Sidibé, s’est déplacé dans la région il y a une semaine pour apporter plus de 200 tonnes de céréales d’aide d’urgence. Les personnes sans abris ont été accueilies par des voisins dont les habitations sont restées intactes.
A Bamako, près de 81 mm de pluie se sont abattues sur la ville pendant neuf heures d’averse jeudi. Toute la ville ou presque a été inondée et les eaux ont pénétré dans les habitations et les bureaux. Un jeune homme de 25 ans est mort dans la Premiere Commune de Bamako lorsqu’il a trébuché sur un pont et a été emporté par l’eau.
Beaucoup d’autres communautés le long du fleuve Niger ont été inondées. Il n’y a pas eu de pertes humaines mais de lourds dégâts matériels, en particulier dans les habitations. La plupart des sans abris se sont réfugiés dans des salles de classe, a précisé le ministère de la Sécurité et de la Protection civile.
C’est la troisième année consécutive que des inondations frappent le Mali, oú deux décennies de sécheresse avaient asséché les lits des rivières, ce qui a poussé la population à y construire des habitations. Les autorités avaient organisé des campagnes pour encourager ces personnes à se reloger ailleurs – certaines autorités municipales ont même offert des lotissements – mais beaucoup de personnes n’ont pas voulu déménager. Le maire de la Première Commune de Bamako a exprimé son regret devant «la construction des logements sans autorisation et le refus des populations à quitter leurs maisons qui, malheureusement, se trouvent dans une zone dangereuse ».
La situation a été aggravée dans la capitale par le déversement des ordures ménagères dans les caniveaux. «Ce sont les caniveaux qui ont debordé malgré tous les efforts des autorités pour les curer», a expliqué le maire de la Sixième Commune de Bamako, Tougnan Sacko. «Il faut que les populations s'impliquent pour nous permettre de sortir de cette situation», a suggéré le directeur de cabinet du Haut Commissaire de Bamako, M. Issa Mamadou Tapo, à l’occasion d’un débat sur ce problème.
Le premier ministre du Mali, Mohamed Amani, a effectué une visite vendredi dans les zones frappées par les inondations à Bamako.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
Partager cet article