L’Union européenne (UE) s’est déclarée profondément préoccupée par la recrudescence des combats au Liberia. Elle a déclaré, dans un communiqué publié vendredi à Bruxelles, qu’elle appuyait les appels en faveur de la cessation immédiate des hostilités et en faveur d’un dialogue entre les parties belligérantes.
L’UE a mis en garde contre le fait que l’escalade des hostilités risquerait de conduite à des souffrances humaines accrues et à une nouvelle instabilité au Liberia et dans la sous région. Elle a également condamné les tentatives des forces rebelles de s’emparer du pouvoir, et a exhorté les pays voisins à ne pas les appuyer. Le Liberia accuse la Guinée d’héberger les dissidents.
Les forces qui se battent au Liberia incluent les Libériens unis pour la réconciliation et la démocratie (LURD), qui tentent de renverser le gouvernement du président Charles Taylor depuis 1999.
L’UE a également invité toutes les parties à garantir que les initiatives humanitaires soient protégées et que la population ne soit pas affectée par les opérations militaires.
Depuis l’escalade des hostilités un peu plus tôt cette année, quelque 40 000 Libériens ont fui vers les pays voisins, notamment vers la Côte d'Ivoire, la Guinée et la Sierra Leone, a rapporté le HCR vendredi.
Une mission il y a une semaine dans les régions frontalières de Gba et Dar es-Salaam, a découvert au total 1 065 nouveaux réfugiés libériens et quelque 2 000 autres qui étaient arrivés antérieurement. Les nouveaux arrivants viennent des districts de Golakonneh et de Porkpaa dans l’ouest du Liberia, où un nombre estimé à 5 000 déplacés seraient entrain de se diriger vers la frontière.
Jusqu’à présent, la Sierra Leone a transféré 15 000 réfugiés dans cinq sites différents dans l’arrière-pays, tandis que 9 000 autres se trouveraient dans des villages le long de la frontière. Les convois transportant les réfugiés depuis les régions à la frontière jusqu’à des lieux plus à l’intérieur de la Sierra Leone ont repris la semaine dernière après une interruption de deux semaines en raison des élections générales du 14 mai.
Il y a une semaine, le HCR avait enregistré une importante augmentation des arrivées en Côte d'Ivoire, avec 2 500 entrées à Tabou, Danane ou Guiglo, dans le nord-ouest du pays.
Ils étaient pour la plupart des personnes réfugiées pour la première fois, venant de la région de Gbarnga, dans le comté de Bong, théâtre des récents accrochages entre le LURD et les forces gouvernementales, à la frontière avec la Côte d’Ivoire, et du comté de Nimba avoisinant, qui borde la Côte d’Ivoire. Les réfugiés, surtout des femmes et des enfants, seraient épuisés par la longue marche mais leur état de santé général n’est pas « si mauvais », a ajouté l’agence de l’ONU pour les réfugiés.
Au 23 mai, la Côte d'Ivoire avait reçu environ 9 170 Libériens depuis le début de l’année. Plus d’un tiers de ce nombre était arrivé pendant le mois de mai.
La Guinée, qui a aussi enregistré un accroissement du nombre de réfugiés libériens en mai, a transféré quelque 10 000 personnes cette année sur un total de quelque 14 000 nouveaux arrivants.
Le Programme alimentaire mondial, qui apporte son assistance à des dizaines de milliers de réfugiés, de déplacés à l’intérieur et d’écoliers dans la région, a fait savoir il y a une semaine qu’il était confronté à un déficit de 38 pour cent (soit 39 870 tonnes de nourriture) par rapport à ses besoins pour la période allant de janvier à décembre 2002. les déficits (céréales et huile végétale) deviendront critiques en août et septembre, a averti le PAM.
L’UE a mis en garde contre le fait que l’escalade des hostilités risquerait de conduite à des souffrances humaines accrues et à une nouvelle instabilité au Liberia et dans la sous région. Elle a également condamné les tentatives des forces rebelles de s’emparer du pouvoir, et a exhorté les pays voisins à ne pas les appuyer. Le Liberia accuse la Guinée d’héberger les dissidents.
Les forces qui se battent au Liberia incluent les Libériens unis pour la réconciliation et la démocratie (LURD), qui tentent de renverser le gouvernement du président Charles Taylor depuis 1999.
L’UE a également invité toutes les parties à garantir que les initiatives humanitaires soient protégées et que la population ne soit pas affectée par les opérations militaires.
Depuis l’escalade des hostilités un peu plus tôt cette année, quelque 40 000 Libériens ont fui vers les pays voisins, notamment vers la Côte d'Ivoire, la Guinée et la Sierra Leone, a rapporté le HCR vendredi.
Une mission il y a une semaine dans les régions frontalières de Gba et Dar es-Salaam, a découvert au total 1 065 nouveaux réfugiés libériens et quelque 2 000 autres qui étaient arrivés antérieurement. Les nouveaux arrivants viennent des districts de Golakonneh et de Porkpaa dans l’ouest du Liberia, où un nombre estimé à 5 000 déplacés seraient entrain de se diriger vers la frontière.
Jusqu’à présent, la Sierra Leone a transféré 15 000 réfugiés dans cinq sites différents dans l’arrière-pays, tandis que 9 000 autres se trouveraient dans des villages le long de la frontière. Les convois transportant les réfugiés depuis les régions à la frontière jusqu’à des lieux plus à l’intérieur de la Sierra Leone ont repris la semaine dernière après une interruption de deux semaines en raison des élections générales du 14 mai.
Il y a une semaine, le HCR avait enregistré une importante augmentation des arrivées en Côte d'Ivoire, avec 2 500 entrées à Tabou, Danane ou Guiglo, dans le nord-ouest du pays.
Ils étaient pour la plupart des personnes réfugiées pour la première fois, venant de la région de Gbarnga, dans le comté de Bong, théâtre des récents accrochages entre le LURD et les forces gouvernementales, à la frontière avec la Côte d’Ivoire, et du comté de Nimba avoisinant, qui borde la Côte d’Ivoire. Les réfugiés, surtout des femmes et des enfants, seraient épuisés par la longue marche mais leur état de santé général n’est pas « si mauvais », a ajouté l’agence de l’ONU pour les réfugiés.
Au 23 mai, la Côte d'Ivoire avait reçu environ 9 170 Libériens depuis le début de l’année. Plus d’un tiers de ce nombre était arrivé pendant le mois de mai.
La Guinée, qui a aussi enregistré un accroissement du nombre de réfugiés libériens en mai, a transféré quelque 10 000 personnes cette année sur un total de quelque 14 000 nouveaux arrivants.
Le Programme alimentaire mondial, qui apporte son assistance à des dizaines de milliers de réfugiés, de déplacés à l’intérieur et d’écoliers dans la région, a fait savoir il y a une semaine qu’il était confronté à un déficit de 38 pour cent (soit 39 870 tonnes de nourriture) par rapport à ses besoins pour la période allant de janvier à décembre 2002. les déficits (céréales et huile végétale) deviendront critiques en août et septembre, a averti le PAM.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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