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Il faudrait une capacité locale accrue pour que l'aide fonctionne

Les participants à une table ronde organisée il y a une semaine dans la capitale ghanéenne, Accra, ont mis l'accent sur la nécessité d'adopter des mesures en vue de réformer la capacité des pays à utiliser d'une manière efficace l'aide au développement, apprend-on dans un communiqué de presse émanant du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Les cinquante hauts fonctionnaires gouvernementaux, donateurs et praticiens du développement qui ont pris part à la réunion ont examiné les mesures, notamment le partage du savoir, le conseil et l'expertise, que les gouvernements donateurs et récipiendaires doivent adopter pour renforcer la coopération technique en vue du développement de cette capacité, d'après le communiqué de presse paru jeudi.

Le président ghanéen, John Kufuor, qui a organisé la table ronde, a appelé à « un nouveau paradigme de la coopération technique », en soulignant que les pays en développement disposent à présent de beaucoup de personnel qualifié. Avec la technologie de l'information, a-t-il poursuivi, les experts étrangers ne sont plus toujours nécessaires. Les pays en développement ont exprimé une inquiétude croissante quant au fait que la coopération technique n'est pas toujours ponctuelle et appropriée, imposant souvent l'expertise du pays donateur et reflétant ses priorités au lieu de celles des pays récipiendaires, a rapporté le PNUD.

L'assistance au développement devrait répondre à des stratégies nationales clairement articulées, selon l'Administrateur du PNUD, Mark Malloch Brown, qui a convoqué la réunion avec Eveline Herfkens, la ministre néerlandaise pour le développement. L'attention est à présent centrée sur « la propriété et sur la participation des bénéficiaires à tous les niveaux de sorte qu'ils puissent être sur le siège du conducteur », a ajouté M. Brown. Dans son discours d'ouverture, Mme Herfkens a indiqué que l'édification des aptitudes signifie de s'écarter de l'approche traditionnelle du « transfert » du savoir du Nord vers le Sud, ainsi qu'une transformation qui doit puiser ses sources dans le savoir et dans les capacités autochtones.

La table ronde des 11-12 février sous le thème 'Le Ghana: Nécessité d'une capacité locale renforcée pour que l'aide fonctionne » s'inscrivait dans une initiative du PNUD aspirant à réformer la coopération technique pour le développement des capacités, lancée en 2002 avec des financements des Pays-Bas.


This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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