Selon un communiqué du gouvernement publié à la suite du mini-sommet du 8 août, les présidents tchadien Idriss Deby et soudanais Omar el-Béchir ont pris l’engagement de « mettre un terme définitif à leurs différends » et de rouvrir leurs ambassades et leur frontière.
Ce mini-sommet s’est tenu à N'Djamena en marge de la cérémonie d’investiture du président Deby qui entame un troisième mandat de cinq ans.
M. Deby est arrivé au pouvoir en 1990 à la faveur d’un coup d’Etat organisé depuis le Soudan avec le soutien des autorités soudanaises. Les relations entre les deux pays se sont détériorées lorsqu’ils ont commencé à s’accuser mutuellement de soutenir des mouvements rebelles installés sur leur territoire respectif.
Le 15 avril, au lendemain de l’attaque meurtrière lancée sur N'Djamena par des groupes de rebelles partis du territoire soudanais et centrafricain, le Tchad a rompu ses relations diplomatiques avec le Soudan.
Les deux pays abritent des mouvements rebelles, et la rébellion soudanaise est particulièrement active dans l’est du Tchad. Elle recrute des combattants dans les camps de réfugiés et protège certaines villes tchadiennes des attaques menées par des milices de la région instable du Darfour (Soudan).
Le 26 juillet, le Tchad et le Soudan avaient signé aux termes duquel les deux parties s’engageaient à ne plus abriter de mouvements rebelles sur leur territoire.
Après le mini-sommet de N’djaména, les présidents el-Béchir et Deby n’ont pas fait le déplacement jusqu’à Dakar, la capitale sénégalaise, où ils étaient attendus pour une réunion de conciliation initiée par le facilitateur permanent de l’Union africaine, le président sénégalais Abdoulaye Wade.
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