1. Accueil
  2. Africa
  3. DRC

Les femmes boudent la campagne de recrutement de la police

[Liberia] Liberian riot police look on as supporters of George Weah protest in
downtown Monrovia about polls they say were rigged. [Date picture taken: 11/12/2005] Claire Soares/IRIN
Wages of less than US $1 a day are failing to attract police recruits
Les Nations unies ont lancé vendredi une nouvelle campagne de recrutement pour encourager un plus grand nombre de femmes à rejoindre les rangs des nouvelles forces de police libériennes.

Selon les autorités, la première compagne de recrutement lancée en 2004 n’avait permis d’enrôler qu’une centaine de femmes sur les quelque 1 600 nouvelles recrues de la police.

« A mon grand regret, sur les 1 633 recrues des nouvelles forces de police, seules 87 sont des femmes », a déclaré Benetta Tarr, la ministre libérienne de la Condition féminine.

Pour Luiz Carlos Da Costa, représentant spécial adjoint pour le Liberia, chargé de superviser le recrutement, les nouvelles forces de police doivent respecter la parité des genres. Une femme occupe actuellement d’importantes fonctions au sein de la police, ce qui est une grande première au Liberia.

« Nous voulons recruter le maximum de femmes et souhaitons qu’elles représentent entre 30 et 40 pour cent des effectifs des nouvelles forces de police …que nos sœurs viennent nombreuses pour se faire enrôler dans la police et y faire carrière », a déclaré vendredi Béatrice Sieh, la Directrice de la police libérienne.

Si les femmes rechignent à se faire enrôler dans les nouvelles forces de police, les hommes aussi, ne sont pas trop intéressés par une carrière dans la police. En effet, mois de la moitié des 3 500 nouveaux agents ciblés par la première campagne de recrutement lancée en 2004 a été embauchée.

Selon Mme Sieh, une carrière dans la police n’attire pas grand monde en raison de la faible rémunération des agents et du passé peu glorieux de la police pendant les quatorze années de la guerre civile qui a pris fin en 2003.

« Deux facteurs expliquent le manque d’intérêt du public pour la police : les bas salaires et primes des agents, et la mauvaise image que la population a de la police suite au rôle qu’elle a joué dans la guerre civile libérienne », a-t-elle ajouté.

Un agent des nouvelles forces de police perçoit un salaire mensuel compris entre 10 et 20 dollars américains, soit l’équivalent du salaire moyen d’un fonctionnaire. Or, un sac de riz, l’aliment de base au Liberia, coûte environ 22 dollars.

Sous le régime de l’ancien Président Charles Taylor, qui a dirigé le Liberia de 1997 jusqu’à son départ en exil, en 2003, les forces de police comptaient entre 3 000 et 4000 agents que de nombreux groupes de défense des droits de l’homme accusaient de torture, de brutalité et d’arrestations illégales.

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

Partager cet article

Get the day’s top headlines in your inbox every morning

Starting at just $5 a month, you can become a member of The New Humanitarian and receive our premium newsletter, DAWNS Digest.

DAWNS Digest has been the trusted essential morning read for global aid and foreign policy professionals for more than 10 years.

Government, media, global governance organisations, NGOs, academics, and more subscribe to DAWNS to receive the day’s top global headlines of news and analysis in their inboxes every weekday morning.

It’s the perfect way to start your day.

Become a member of The New Humanitarian today and you’ll automatically be subscribed to DAWNS Digest – free of charge.

Become a member of The New Humanitarian

Support our journalism and become more involved in our community. Help us deliver informative, accessible, independent journalism that you can trust and provides accountability to the millions of people affected by crises worldwide.

Join