Les 16 inculpés de l’affaire des disparus de Le Beach sont accusés de génocide, de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et d’assassinats.
Parmi les personnes inculpées figurent l’inspecteur général des forces armées congolaises, le général Norbert Dabira, l’actuel commandant de la région militaire de Brazzaville, Blaise Adoua et le directeur général de la police, Jean François Ndenguet.
Les réfugiés auraient été tués en 1999 à leur retour d’exil de la République démocratique du Congo voisine (RDC) où ils avaient trouvé refuge en 1998 pour fuir la guerre civile de la République du Congo.
Arrivés au débarcadère de Brazzaville, appelé Le Beach, les réfugiés avaient été arrêtés, suspectés d’être des partisans de la milice appelée les Ninjas. Depuis lors, on ne les plus jamais revus.
Le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) ainsi que les autorités de ROC et de RDC avaient signé un accord tripartite en mai 1999 qui garantissait la sécurité de toute personne rentrant d’exil.
Selon la partie civile, les inculpés bénéficient d’un traitement de faveur et ne sont pas détenus à la maison d’arrêt.
« En principe, 48 heures avant l'ouverture du procès, les prévenus doivent être placés à la maison d'arrêt. Il n'est pas question que ces officiers proches du pouvoir se présentent à la barre et regagnent tranquillement leur domicile. Ils doivent être incarcérés durant tout le déroulement du procès », a précisé Hervé Malonga, avocat de la partie civile.
« Le procès sera "transparent" et la lumière sera faite sur cette affaire politisée par certains compatriotes vivant à l’étranger », a dit Alain Akouala, ministre de la communication, porte-parole du gouvernement ».
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