« Nous sommes en train de réunir les moyens logistiques nécessaires pour nous permettre de les évacuer le plus vite possible vers leur lieu d’origine », a déclaré Hubert Molisho Nendolo, le vice-gouverneur de Kisangani.
Les déplacés internes, qui avaient fui les combats armés d’août 1998, étaient, pour la plupart, originaires de régions rurales situées autour de Kisangani. Une foule de proches parents est venue les accueillir à leur arrivée au port de Kisangani. Pourtant, depuis leur arrivée, quelque 240 migrants occupent un orphelinat désaffecté sans qu’aucune aide ne leur soit apportée.
« Nous n’organisons pas vraiment de camp de transit pour ces déplacés, car la plupart ont des maisons ici et de la famille pour les accueillir », a indiqué Isikisiki Beagab, chef de la division des affaires sociales pour la province Orientale.
Des centaines de déplacés internes qui ont fui la province Orientale se trouvent toujours dans l’Équateur et demandent leur rapatriement, selon les autorités locales à Mbandaka, capitale de l’Équateur.
« Nous sollicitions l’intervention de tous les acteurs humanitaires et celle du gouvernement pour nous aider à les ramener chez eux », a déclaré lundi à la presse Ives Mobando, le gouverneur de la province de l’Équateur.
Selon l’équipage du bateau arrivé à Kisangani dimanche en provenance de Mbandaka, quatre enfants sont morts lors du périple de 750 kilomètres. Le transport a été organisé par le gouvernement, avec le soutien logistique de la Mission de l’ONU en RDC (MONUC) et de d’autres organisations humanitaires.
En juin, le gouvernement a déclaré que toutes les personnes déplacées à l’intérieur de leur pays à la suite de combats devraient être rapatriées avant les élections prévues pour mars 2006.
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