« Cette commission n’est pas considérée par le gouvernement comme une institution constitutionnelle avec une autonomie administrative et financière », a déclaré jeudi lors d’une conférence de presse Roger Bouka-Owoko, directeur exécutif de l’OCDH.
De plus, il a exhorté le gouvernement à libérer les 17 membres des forces de sécurité de l’État qui, selon lui, sont détenus illégalement depuis janvier. Il affirme que leur arrestation fait suite à la disparition d’armes et qu’ils seraient « détenus secrètement », en violation des principes des droits de l’homme.
Selon Bouka-Owoko, le manque de volonté du gouvernement d’allouer les fonds nécessaires à la commission nationale est une raison supplémentaire pour que l’OCDH se retire.
L’OCDH était membre de la commission nationale depuis septembre 2003.
La Commission nationale des droits de l’homme est née de la constitution du 20 janvier 2002. Néanmoins, elle a commencé ses activités bien plus tard, le 9 janvier 2005, au terme des cinq années de transition qui ont suivi la guerre civile.
La commission a pour mission de conseiller le gouvernement et les institutions publiques sur les sujet relevant des droits de l’homme, et d’attirer l’attention sur les violations. La commission est composée de membres permanents et de membres associés, nommés par décret présidentiel et provenant d’ONG de défense des droits de l’homme, de la société civile et d’institutions publiques.
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