De ce montant, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) sollicite 8,1 millions de dollars ; l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) 2,1 millions de dollars ; l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) 923 000; le Bureau de coordination des affaires humanitaires (BCAH/OCHA) 908,955 dollars; l'Organisation mondiale de la santé (OMS) 500 000 dollars; le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) 485 000, et le Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM) 90 000 dollars.
L'appel, lancé conjointement par ces agences et par leurs partenaires à Nairobi, Kenya, fait partie d'un appel de fonds global fait lundi par le Secrétaire-Général de l'ONU, Kofi Annan, sollicitant 2,5 milliards de dollars pour 33 millions de personnes qui ont des besoins urgents dans le monde. La requête est connue au sein de l'ONU comme le Processus des appels consolidés de l'ONU.
L'appel régional pour les Grands Lacs a été formulé par un consortium d'agences de l'ONU et d'organisations non gouvernementales, et s'inscrit dans le cadre d'un processus d'harmonisation de la stratégie régionale pour les activités humanitaire dans la région. Cette stratégie est conçue pour venir en aide à 1,1 million de réfugiés et à trois millions de personnes déplacées à l'intérieur. Les communauté hébergeant ces victimes ont peu de ressources et voient leurs moyens d'existence menacés par l'insécurité, a noté OCHA.
En outre, les communautés ont un accès limitées aux services sociaux de base tels que la santé et l'éducation.
Dans la République démocratique du Congo, trois millions de personnes au moins sont mortes depuis le début de la guerre en 1998. L'infrastructure socio-économique de ce pays riche en minerais est détruite. En dépit de l'entrée en fonction d'un gouvernement de transition basé sur le partage du pouvoir au Burundi le 1er novembre, les combats se poursuivent et, OCHA a rapporté que « l'accès à la population vulnérable est limité". Il a ajouté que la Tanzanie héberge 500 000 réfugiés, tandis que le Rwanda et l'Ouganda sont confrontés à des problèmes de sécurité d'ordre interne et externe.
Mais la guerre n'est pas l'unique facteur frappant toute la région des Grands Lacs. La région est également en butte à une insécurité alimentaire ; à des catastrophes naturelles (sécheresse, inondations et destruction des cultures) ; et à des violations des droits de l'homme et des principes humanitaires.
La stratégie régionale spécifique établie dans le cadre de l'appel régional pour les Grands Lacs aspire à renforcer la réponse humanitaire sur le terrain à travers un certain nombre de mesures: en l'occurrence, l'appui aux bureaux de pays, l'échange et la dissémination de l'information, la facilitation de la liaison avec les donateurs et la mobilisation des ressources, ainsi que la promotion de l'appui pour les questions de transition (le passage d'une situation d'urgence à un mode de développement).
Même si les agences humanitaires n'ont pas toutes choisies d'inclure des projets dans l'appel, OCHA a indiqué qu'elles « sont toutes engagées à agir ensemble afin de coordonner une réponse efficace aux besoins identifiés ».
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