« Le gouvernement a partiellement satisfait notre demande par rapport aux salaires impayés en s’engageant à verser trois mois de salaires d’ici 30 jours », a déclaré Noel Ramadane, le Secrétaire général de l’Union syndicale des travailleurs de Centrafrique, la principale centrale syndicale du pays. « Cela prouve la bonne volonté des autorités centrafricaines pour trouver une solution à nos doléances ».
Mais il a précisé que le gouvernement devait encore satisfaire l’ensemble des revendications des travailleurs, notamment la hausse des salaires des fonctionnaires qui n’ont pas été augmentés depuis 1985.
La sortie de crise qui s’était aggravée au mois d’octobre 2005 a nécessité l’implication personnelle du chef de l’Etat François Bozizé.
Ce dernier a rencontré les leaders syndicaux le 30 décembre 2005, en présence de diplomates accrédités dans le pays, et a exhorté les grévistes à reprendre le travail.
Au cours de la réunion, M. Bozizé à invité à une reprise du dialogue entre le gouvernement et les fonctionnaires et a promis de veiller à l’évolution du dossier des arriérés de salaires.
Malgré la réouverture des écoles, de nombreux observateurs craignent que le programme de l’année scolaire ne soit pas entièrement couvert en raison de la longueur de la grève. Les programmes scolaires du pays s’étalent sur 32 semaines, or la grève a déjà duré 10 semaines.
Mais Emilien Rafai, le proviseur de Lycée des Martyrs, reste optimiste.
« Il n’y a pas de quoi se faire de souci en ce qui concerne le programme », a-t-il déclaré. « Il nous reste encore du temps, et je suis sûr que nous ferons de notre mieux pour couvrir la plus grande partie du programme ».
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