Des dizaines de milliers de Congolais expulsés de l'Angola pourraient avoir besoin d'une aide psychologique et médicale à la suite de rapports faisant état de violence sexuelle systématique perpétrée au moment de leur expulsion, a affirmé mardi le Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA).
OCHA a lancé un appel pour pouvoir augmenter la capacité des partenaires de santé travaillant déjà sur le terrain et pour le financement de nouveaux partenaires ayant une expertise dans les violences sexuelles et la prévention de la transmission du VIH/SIDA, a indiqué OCHA dans un rapport reprenant les conclusions d'une mission inter agences menée à Kahungula, dans la province du Bandundu au sud-ouest du pays.
Kahungula est un des cinq passages frontaliers par lequel les mineurs congolais illégaux et leurs familles ont été expulsés de l'Angola.
Le rapport d'OCHA, fondé sur des informations fournies par l'équipe de OCHA en RDC, a relayé les témoignages des nouveaux arrivants relatant des exactions des forces armées angolaises -dont des violences sexuelles et des vols.
"Sous le prétexte de rechercher des diamants cachés, les militaires angolais auraient sexuellement abusé des femmes et des filles," a rapporté OCHA. "En plus du traumatisme psychologique, le risque de contamination par le VIH/SIDA et autres maladies sexuellement transmissibles est très élevé sachant que les militaires auraient eu recours à des méthodes non hygiéniques pour procéder à des fouilles corporelles internes aussi bien chez les femmes que chez les hommes."
Dans le même temps, OCHA a rapporté que les 67.000 Congolais expulsés avaient toujours besoin d'une aide d'urgence, bien que la situation humanitaire de milliers d'expulsés lors des dernières semaines se soit stabilisée dans au moins une des zones concernées.
Les autorités angolaises ont commencé à expulser des mineurs congolais travaillant illégalement dans les mines de diamants en décembre 2003. Selon OCHA, les expulsés provenaient des provinces de Malange, Lunda Norte, Lunda Sul et Kwanza Sul.
"Pour atteindre la frontière, beaucoup d'entre eux ont été obligés de marcher pendant des jours. Les personnes faibles ou jeunes ont été abandonnées à leur destin. A leur arrivée au Congo, affamés, fatigués, dépossédés, aucun transport n'était disponible pour les conduire à leurs destinations finales," a rapporté OCHA.
Une assistance additionnelle était requise sur le plan des transports car les deux camions utilisés par le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés à Kahemba, dans la province de Bandundu, ne suffisaient pas, a affirmé OCHA.
Une aide humanitaire du dépôt des Nations Unies de Brindisi (Italie) est arrivée dimanche dans la capitale Kinshasa. Constituée de couvertures, de générateurs, de bateaux et de jerrycans, l'aide sera gérée par le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance et distribuée par des ONG sur le terrain, a affirmé OCHA.
[Le rapport de OCHA est disponible sur le site: http://www.reliefweb.int]
OCHA a lancé un appel pour pouvoir augmenter la capacité des partenaires de santé travaillant déjà sur le terrain et pour le financement de nouveaux partenaires ayant une expertise dans les violences sexuelles et la prévention de la transmission du VIH/SIDA, a indiqué OCHA dans un rapport reprenant les conclusions d'une mission inter agences menée à Kahungula, dans la province du Bandundu au sud-ouest du pays.
Kahungula est un des cinq passages frontaliers par lequel les mineurs congolais illégaux et leurs familles ont été expulsés de l'Angola.
Le rapport d'OCHA, fondé sur des informations fournies par l'équipe de OCHA en RDC, a relayé les témoignages des nouveaux arrivants relatant des exactions des forces armées angolaises -dont des violences sexuelles et des vols.
"Sous le prétexte de rechercher des diamants cachés, les militaires angolais auraient sexuellement abusé des femmes et des filles," a rapporté OCHA. "En plus du traumatisme psychologique, le risque de contamination par le VIH/SIDA et autres maladies sexuellement transmissibles est très élevé sachant que les militaires auraient eu recours à des méthodes non hygiéniques pour procéder à des fouilles corporelles internes aussi bien chez les femmes que chez les hommes."
Dans le même temps, OCHA a rapporté que les 67.000 Congolais expulsés avaient toujours besoin d'une aide d'urgence, bien que la situation humanitaire de milliers d'expulsés lors des dernières semaines se soit stabilisée dans au moins une des zones concernées.
Les autorités angolaises ont commencé à expulser des mineurs congolais travaillant illégalement dans les mines de diamants en décembre 2003. Selon OCHA, les expulsés provenaient des provinces de Malange, Lunda Norte, Lunda Sul et Kwanza Sul.
"Pour atteindre la frontière, beaucoup d'entre eux ont été obligés de marcher pendant des jours. Les personnes faibles ou jeunes ont été abandonnées à leur destin. A leur arrivée au Congo, affamés, fatigués, dépossédés, aucun transport n'était disponible pour les conduire à leurs destinations finales," a rapporté OCHA.
Une assistance additionnelle était requise sur le plan des transports car les deux camions utilisés par le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés à Kahemba, dans la province de Bandundu, ne suffisaient pas, a affirmé OCHA.
Une aide humanitaire du dépôt des Nations Unies de Brindisi (Italie) est arrivée dimanche dans la capitale Kinshasa. Constituée de couvertures, de générateurs, de bateaux et de jerrycans, l'aide sera gérée par le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance et distribuée par des ONG sur le terrain, a affirmé OCHA.
[Le rapport de OCHA est disponible sur le site: http://www.reliefweb.int]
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