traduire en justice toutes les personnes soupçonnées de génocide et de
crimes contre l'humanité au Rwanda pendant le génocide de 1994. " Tous ceux
qui ont été accusés de génocide doivent être poursuivis en justice. Il ne
devrait y avoir aucune exception à ce principe," a déclaré lundi le
ministre français des affaires étrangères, Hubert Védrine lors de sa
rencontre avec le président rwandais, Paul Kagame. " La France a été saisie
par une vague d'horreur et de compassion au lendemain du génocide. Nous
savons que la tâche d'aujourd'hui est de construire un Rwanda moderne,"
selon les propos du ministre repris par le bureau de presse du président
Kagame. " Les Français veulent aider le peuple rwandais dans cette tâche,"
a-t-il ajouté. " Nos discussions aujourd'hui ont été franches, ouvertes,
honnêtes et confiantes. Nous avons parlé des initiatives utiles que nous
pourrions entreprendre pour l'avenir du Rwanda," a-t-il précisé. M. Kagame,
pour sa part, a renouvelé l'attachement du Rwanda à l'accord de Lusaka et a
évoqué certains des défis qui font obstacle à la mise en application de
l'accord. M. Védrine a déclaré que les " problèmes rencontrés étaient très
sérieux comme l'avaient démontré les récents événements ". Il faisait
allusion à la sécurité à la frontière du pays. " Nous savons que l'accord de
Lusaka ne peut réussir que si tous les acteurs acceptent de l'appliquer en
même temps et dans sa totalité. Le président Kagame m'a assuré de
l'engagement du Rwanda à appliquer l'accord. "
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