« Dans toutes les écoles, les apprenants peuvent être provisoirement exclus, expulsés ou renvoyés pour diverses fautes graves », a dit Stephen Mahere, secrétaire permanent du ministère de l’Education, des Sports, des Arts et de la Culture, dans une circulaire.
« La grossesse d’une élève, et la responsabilité de cette grossesse, sont des exemples d’infractions graves. La loi prévoit l’exclusion d’une élève qui tombe enceinte et l’expulsion de l’élève responsable », peut-on lire dans la circulaire.
A l’issue d’entretiens entre l’école et les parents ou tuteurs, les filles peuvent réintégrer leur établissement scolaire trois mois après la naissance du bébé dans la classe ou au niveau où elles se trouvaient avant de mettre au monde leur enfant, a dit M. Mahere.
En revanche, la réadmission du garçon responsable de la grossesse ne peut être envisagée que 12 mois plus tard, et dans un autre établissement.
« Il convient de noter que la réadmission de l’apprenant n’est pas automatique, l’approbation du ministère de l’Education devant être demandée et accordée pour permettre la réadmission dans tout autre établissement scolaire officiel », selon la circulaire.
« Aucun congé maternité ou paternité ne saurait être accordé aux élèves des établissements scolaires. Dès lors, seule peut être envisagée l’exclusion ou l’expulsion de l’école ».
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