A l'occasion d'une rencontre mardi avec Daniel Chea, le ministre de la Défense du Liberia, M. Opande a indiqué que l'ONU faisait tout ce qui est en son pouvoir, en collaboration avec les Forces Armées de la Sierra Leone, pour surveiller le côté sierra léonais de la frontière, précise le communiqué de l'ONU.
Il a demandé la même chose aux autorités libériennes, soulignant que "la paix dans l'un des pays de l'Union du fleuve Mano sans la paix dans les autres n'est pas du tout une paix".
M. Opande a effectué une tournée dans plusieurs localités de la frontière sierra léonaise afin d'évaluer l'impact de la sécurité dans l'affluence actuelle des réfugiés libériens. Il s'est également entretenu avec plusieurs réfugiés qui ont affirmé avoir abandonné leurs foyers lorsque les Forces armées du Liberia ont averti qu'il y aura des attaques imminentes des rebelles, ajoute le communiqué.
Les réfugiés ont aussi déclaré que les soldats libériens exigeaient d'eux de l'argent avant d'autoriser un transit par une région frontalière en direction de la Sierra Leone.
M. Opande s'est ensuite rendu dans cette région connue comme le point de passage Dar es-Salaam, où les réfugiés ont corroboré les allégations d'extorsion et de harcèlement par les soldats libériens, poursuit le communiqué.
D'après le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), un peu plus de 100 réfugiés en moyenne franchissent chaque jour la frontière du Liberia vers la Sierra Leone.
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