Libreville, au Gabon, a annoncé vendredi la radio gabonaise Africa no 1.
L'annonce fait suite aux négociations qui se sont tenues la semaine dernière
à Pretoria, en Afrique du Sud, et auxquelles ont participé cinq dirigeants africains, 19 signataires des accords de paix d'Arusha et les deux principaux groupes rebelles. Cependant, en vue de la mise en place d'un gouvernement de transition prévue le 1er novembre, aucun accord n'a été trouvé sur deux questions cruciales - à savoir la composition d'une force de maintien de la paix armée et la mise en place d'un cessez-le-feu.
S'exprimant vendredi sur les ondes de la radio Africa no 1, le président
gabonais Omar Bongo a déclaré: "Nous avons encore quelques réunions à
organiser à Libreville. Ensuite le nouveau gouvernement prendra le pouvoir et ce gouvernement sera certainement celui qui négociera le cessez-le-feu [...].
Pour l'instant, nous étudions le problème des troupes censées venir de
plusieurs pays pour garantir la sécurité et la protection de ceux qui
rentreront d'exil pour faire partie de ce gouvernement. Des mesures de
protection seront adoptées."
Le sommet de Libreville sera le 18ème sommet à être organisé sur le Burundi
depuis le début de la guerre civile en 1993.
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