M. Cissé a révélé que depuis le coup de force avorté, les autorités de la RCA avaient oeuvré avec différents partenaires afin de normaliser la situation. Sur le plan politique, les tensions créées par le putsch avorté "s'apaisent d'une manière perceptible" et le Bureau des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BONUCA) a tenu lieu de médiateur entre les forces politiques variées dans le pays.
Sur le front économique, il a qualifié de "désastreuses" les conséquences de la révolte, en notant que le gouvernement sollicitait une aide d'urgence de la communauté internationale. M. Cissé a rapporté que l'insécurité persiste dans la capitale, Bangui, et à l'intérieur du pays, mais que les autorités s'attelaient à normaliser la situation. Il a déclaré que le gouvernement de la RCA demeurait préoccupé pour ses réfugiés militaires et civils, estimés à 23 000 à Zongo, de l'autre côté du fleuve Ubangui, dans la République démocratique du Congo voisine.
M. Cissé a réitéré l'appel de M. Annan en vue d'une aide rapide et massive à la RCA sous forme d'appui institutionnel, sécuritaire et financier, et a ajouté que la Banque mondiale devrait jouer un rôle dans ces efforts. M. Cissé a aussi présenté les recommandations clé contenues dans le dernier rapport du Secrétaire-Général de l'ONU sur la situation en RCA. Ce rapport proposait une prorogation du mandat de la mission de l'ONU jusqu'à décembre 2002. Il demandait également que la mission se concentre sur la promotion du dialogue politique, sur l'apport d'une aide technique, sur la promotion du désarmement, sur le redressement de la situation des droits de l'homme et sur la mobilisation des ressources en vue d'une relance économique.
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