ministre adjoint de la Défense, Xavier Sylvestre Yangongo à IRIN.
Il n'a toutefois pas précisé combien de soldats avaient été transportés vers cette ville. Des habitants vivant le long de la route du nord de Bangui ont rapporté mardi avoir vu plusieurs camions pleins de soldats rouler vers le nord.
M. Yangongo a formellement démenti les informations selon lesquelles les
rebelles dirigés par l'ancien général d'armée François Bozizé, maintenant en exil, auraient repris Bozoum, d'où ils avaient été chassés le 20 décembre dernier. "(Les villes de) Bozoum et Bouar sont bien protégées", a insisté M. Yangongo.
Des journaux ont annoncé mardi que Bouar, située à 100 km au sud-est de
Bozoum, se trouvait désormais sous le contrôle des rebelles. Bozoum
constitue un lieu stratégique, puisqu'il s'agit de la dernière ville
importante de Centrafrique conduisant vers le port de mer de Douala, au
Cameroun voisin. Presque toutes les importations et exportations de la RCA transitent donc via Bouar. On trouve en outre dans cette ville une ancienne base militaire française, devenue un camp d'entraînement de l'armée gouvernementale.
M. Yangongo a par ailleurs soutenu que les forces de M. Bozizé
s'affaiblissaient, parce que ses membres centrafricains tendaient de plus en plus à s'en dissocier. "85 pour cent des rebelles sont tchadiens", a affirmé le président Ange-Félix Patassé, en s'adressant aux gouverneurs des provinces et à leurs adjoints, dans un discours radiodiffusé par Radio Centrafrique (la radio d'État), le 10 janvier.
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