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Le Gouvernement nie toute implication des troupes angolaises

Le Gouvernement de la Côte d'Ivoire a démenti les déclarations des rebelles stipulant que des troupes angolaises étaient engagées aux côtés des forces loyalistes, a rapporté la radio d'Etat mardi. Cité par la radio, le Gouvernement a affirmé que les troupes étrangères se trouvant sur le territoire ivoirien autres que celles déployées par la France pour protéger ses ressortissants sont des mercenaires qui appuient les insurgés.

Lundi, les rebelles ont proclamé que des Angolais avaient été déployés en Côte d'Ivoire pour soutenir les forces gouvernementales et ont suspendu les discussions avec les médiateurs de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), dirigés par le ministre sénégalais des Affaires étrangère, Cheikh Tidiane Gadio.

Les insurgés ont pris une bonne partie du nord et du centre de la Côte d'Ivoire depuis le 19 septembre dernier, après la tentative de Coup d'Etat manqué visant à renverser le Gouvernement. Samedi, ils ont occupé Daloa, une ville de l'ouest du pays, reprise par les forces gouvernementales deux jours plus tard.

L'armée ivoirienne a déclaré, dans un communiqué mardi, que ses troupes consolidaient leurs positions à Daloa et « réduisaient toutes les poches de résistance ». Elle a ajouté que ses forces avaient déploré quatre morts à Daloa et que cinq rebelles ont été tués. Trois véhicules, dont un appartenant à la Compagnie Ivoirienne d'Electricité et deux de la gendarmerie (police paramilitaire), ont été repris aux rebelles, de même qu'un appareil de transmission et plusieurs armes, selon le même communiqué.

Plusieurs sources ont manifesté leur appui aux négociations entre les deux parties, notamment le Secrétaire d'Etat adjoint chargé des affaires africaines, Walter Kansteiner (Etats-Unis) : "Nous encourageons le président [Laurent] Gbagbo à examiner les moyens d'amorcer des négociations de cessez-le-feu », a-t-il déclaré mardi dans un point de presse à Washington.

M. Kansteiner, qui vient de rentrer aux Etats-Unis à l'issue d'une visite en Côte d'Ivoire et dans d'autres pays ouest-africains, a souligné que le Gouvernement américain « a envoyé un signal fort pour dire au gouvernement que la flexibilité devait être le mot d'ordre, et que nous l'appuyons pleinement ».

"Il s'agit d'un gouvernement élu, et c'est un principe auquel nous tenons. Un groupe rebelle ne peut simplement pas s'imposer par la force des armes », a-t-il affirmé. « Nous l'avons [Gbagbo] donc encouragé à être flexible, tout en reconnaissant en même temps qu'il est le gouvernement légitime ».

M. Kansteiner a indiqué que sa délégation a encouragé M. Gbagbo "à examiner les solutions pacifiques, à s'adresser aux rebelles pour les amener à des discussions de paix et à travailler avec […] la CEDEAO pour définir les modalités d'un cessez-le-feu ».





This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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