Les soldats se trouvent dans le pays surtout pour évacuer les ressortissants français et étrangers des régions tenues par les mutins, d’après le gouvernement français.
Citant le lieutenant-colonel français Ange-Antoine Leccia, des sources médiatiques ont indiqué que le renforcement des troupes visait à « garantir la sécurité des Français et de tous les étrangers dans le du pays ».
Des troupes américaines sont également présentes en Côte d’Ivoire pour protéger leurs citoyens et Washington a conseillé aux Américains de reporter leur voyage dans ce pays. Dans une notice de voyage le 26 septembre dernier, elle a aussi recommandé aux Américains qui se trouvent dans le pays de partir.
Quelque 2 000 ressortissants étrangers ont d’ores et déjà été évacués de Bouaké et Korhogo, des villes situées à 350 km et à 634 km au nord d’Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire.
Dans le même contexte, la France a annoncé vendredi dernier qu’elle apportera au gouvernement ivoirien un soutien logistique, notamment du matériel de transport et de communication, pour aider à rétablir la paix.
Alors que la crise entrait dans son douxième jour lundi, le président Laurent Gbagbo a rencontré une délégation préparatoire issue de six Etats chargée de la médiation entre le gouvernement et les rebelles.
La délégation, constituée lors d’un sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dimanche dernier, a été mandatée pour « établir un contact avec les assaillants, demander l’arrêt immédiat des hostilités, ramener le calme dans les régions occupées et négocier un cadre général pour résoudre la crise ».
En cas d’échec de la médiation, a préconisé la CEDEAO, elle pourrait déployer une force d’interposition.
Bouaké, qui serait la cible d’un assaut ‘imminent’ selon l’armée régulière, a été le théâtre de tirs sporadiques dans la nuit de lundi, selon des sources dans la ville.
Des tirs se sont produits dans la nuit de lundi et jusque dans la matinée de mardi à Tiebissou, à 50 km au sud de Bouaké, d’ après des habitants. Des informations non confirmées affirment que les rebelles ont également pris le contrôle de cette ville.
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