Selim et Leila étaient agriculteurs à Dera'a, dans le sud-ouest de la Syrie, quand leur village a été bombardé par les forces gouvernementales.
Décidés à quitter le pays, ils ont fui, de nuit, escortés par l’Armée syrienne libre. Un voyage terrifiant, à travers une zone contrôlée par le régime. Des sédatifs ont été donnés aux enfants pour qu’ils restent calmes et évitent au groupe de se faire repérer. Une partie de la famille est toujours coincée en Syrie. Selim, Leila et leurs huit enfants vivent désormais à Za’atari, un camp tentaculaire de plus de 110 000 réfugiés situé en Jordanie, à seulement 15 kilomètres de la frontière syrienne. L’Echo de la guerre, une nouvelle série de films d’IRIN, suit Leila, Selim et les leurs durant une année entière, depuis leur arrivée à Za’atari en décembre 2012. Les différents films dressent un portrait intime de la famille, de leurs difficultés à s’adapter à la vie dans le camp, des traumatismes nés du conflit et de la pression qui pèse sur Selim pour retourner se battre en Syrie, aux côtés des rebelles.
Les réfugiés Syriens : un aperçu
1er épisode, décembre 2012
Leila, Selim, leurs huit enfants et leur nièce Fatma viennent d’arriver au camp de réfugiés de Za’atari. Leur village en Syrie a été bombardé et ils sont désormais près de 30 personnes de la même famille installés à Za’atari, y compris la mère de Sélim. Tous s'efforcent de s’adapter à leur nouvelle vie dans le camp.
Épisode 2, mars 2013
Le camp de Za’atari a triplé de taille depuis décembre 2012. Les enfants de Leila et Selim ne peuvent plus aller à l’école, inondée au mois de janvier. Leila s’apprête à donner naissance à son 9e enfant. Face au conflit qui fait rage en Syrie, Selim et ses amis se sentent oisifs et impuissants.
Épisode 3, juin 2013
Durant l'été, la chaleur est insupportable dans le camp de Za'atari. L'eau manque. Avec un nouveau né, et huit autres enfants à charge, le quotidien est difficile.