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Chronologie depuis l’indépendance

Le chef de la junte, Moussa Dadis Camara, blessé, va rester en convalescence au Burkina Faso, laissant au dirigeant par intérim la responsabilité d’organiser la transition vers un gouvernement civil, d’après un accord signé par les responsables de la junte le 15 janvier.

Depuis l’arrivée de M. Camara à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, le 12 janvier, la capitale de la Guinée, Conakry, a connu de fortes tensions liées à l’incertitude concernant l’éventuel retour du chef de la junte. M. Camara venait de passer plus d’un mois dans un hôpital marocain à la suite d’une tentative d’assassinat.

Des groupes soutenant M. Camara et des partisans du chef par intérim, Sékouba Konaté, ont manifesté dans plusieurs lieux de la capitale les 14 et 15 janvier. Les partisans de M. Camara se seraient réunis à l’aéroport et auraient demandé son retour.

À Conakry, une pénurie d’essence perturbe les transports et accroît les tensions.

15 janvier 2010 – Les responsables de la junte signent un accord statuant que le chef de la junte, Moussa Dadis Camara, resterait au Burkina Faso et laisserait au chef par intérim, Sékouba Konaté, la responsabilité d’organiser les élections et la transition vers un gouvernement civil

14 janvier 2010 – Les responsables de la junte rencontrent le médiateur, Blaise Compaoré, président du Burkina Faso, le lendemain de l’arrivée de M. Konaté à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso

12 janvier 2010 – M. Camara arrive à Ouagadougou après plus d’un mois dans un hôpital marocain à la suite d’une tentative d’assassinat

6 janvier 2010 – M. Konaté invite l’opposition à nommer un Premier ministre chargé de la transition vers un gouvernement civil

28 décembre 2009 – M. Konaté rend visite à M. Camara à l’hôpital marocain où il est soigné

23 décembre 2009 – Les Guinéens observent un jour férié décrété par le gouvernement, en commémoration de l’anniversaire de l’arrivée au pouvoir, un an plus tôt, du gouvernement militaire qui s’est autoproclamé Conseil national pour la démocratie et le développement. Les rues de la capitale sont silencieuses, l’administration publique est fermée et seule une poignée d’entreprises privées sont ouvertes

19 décembre 2009 - Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, transmet le rapport de la commission d’enquête internationale sur les événements du 28 septembre au gouvernement guinéen, au Conseil de sécurité, à la Commission de l’Union africaine et à la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)

17 décembre 2009 - Le secrétaire général des Nations Unies reçoit le rapport de la commission d’enquête des Nations Unies sur les événements du 28 septembre. Le rapport dit que le chef de la junte, M. Camara, et d’autres hauts responsables de l’armée sont coupables d’exécutions et de viols de civils guinéens

13 décembre 2009 – Un dirigeant de la junte rejette l’appel à une force de sécurité internationale pour protéger les civils, affirmant qu’un tel déploiement constituerait une atteinte à la souveraineté guinéenne

13 décembre 2009 - La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et le groupe international de contact sur la Guinée réitèrent leur appel à l’intervention d’une force de sécurité et de surveillance internationale pour protéger les civils et apporter de l’aide humanitaire. Leur appel intervient lors d’une réunion à Ouagadougou à laquelle participent des représentants des partis politiques et de la société civile guinéens et de la junte militaire, qui a finalement envoyé une délégation après avoir prévenu qu’elle suspendrait sa participation

9 décembre 2009 – Le ministre de la Défense, Sékouba Konaté, responsable par intérim en l’absence du chef de la junte, appelle l’armée à faire preuve de cohésion et de discipline

8 décembre 2009 – La junte militaire annonce qu’elle suspend sa participation aux discussions dont le président Compaoré est le médiateur jusqu’à ce que son chef, M. Camara, blessé, reprenne le travail

4 décembre 2009 – Le chef de la junte se rend au Maroc pour recevoir des soins après s’être fait tirer dessus par son aide de camp

La Guinée dans la tourmente
 Les violences de septembre mettent en évidence le règne de l’impunité
 « Les enfants demandent où il est »
 La crise politique ne fait qu’accentuer des difficultés quotidiennes déjà présentes
 Les prix alimentaires en forte hausse suite aux troubles
 Les organisations humanitaires se mobilisent pour aider les blessés
 Au lendemain des viols
« Ma main est encore à peine attachée »
Tirs et pillages, des soldats sèment la « terreur » à Conakry
 La répression « au-delà de toutes les limites acceptables » - activiste des droits humains
4 décembre 2009
– Les Guinéens reprennent timidement leurs activités habituelles tandis que l’incertitude persiste suite à l’attaque du chef de junte. De nombreuses stations-services restent fermées et la population dit craindre un retour de la violence

3 décembre 2009 – L’aide de camp Aboubacar Diakité tire sur le chef de junte M. Camara à la caserne de la garde présidentielle de Koundara, à Conakry, selon plusieurs sources. Le gouvernement militaire diffuse un communiqué affirmant que M. Camara n’est pas gravement blessé. La junte dit que la situation est sous contrôle et invite la population à « rester vigilante et calme »

20 novembre 2009 – La coalition des partis politiques et des organisations de la société civile rejette un programme de transition proposé par M. Compaoré, médiateur de la crise en Guinée, affirmant que les principales préoccupations de la population guinéenne n’ont pas été prises en compte. La coalition dit que le programme ignore les résolutions de l’Union africaine, du groupe international de contact sur la Guinée, de l’Union européenne, de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et du Conseil de sécurité des Nations Unies, notamment en ce qui concerne la candidature des chefs de la junte

19 novembre 2009 – Le médiateur de la crise en Guinée, M. Compaoré, présente au gouvernement militaire et à la coalition des partis politiques et des organisations de la société civile une proposition de programme pour surmonter la crise. Sa proposition recommande que le chef de la junte, Moussa Dadis Camara, dirige un conseil de transition qui serait chargé d’organiser des élections présidentielles dans un délai de 10 mois à compter de décembre. Les membres du gouvernement militaire seraient autorisés à se présenter aux élections

19 novembre 2009 – Dans un communiqué lu dans les médias publics, le ministre guinéen de l’Intérieur et des Affaires politiques met en garde contre les manifestations politiques après avoir été informé que des groupes prévoyaient un défilé contre la junte militaire le 22 novembre

3 novembre 2009 – Les représentants des partis politiques guinéens et de la société civile réitèrent leur appel au départ de la junte lors d’une réunion à Ouagadougou avec M. Compaoré, désigné comme médiateur par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)
 
2 novembre 2009 – Par l’intermédiaire des médias publics, le chef de la junte M. Camara appelle les Guinéens à se réconcilier et à travailler ensemble « pour panser les blessures » à la suite des exécutions du 28 septembre. M. Camara dit que personne n’a le droit d’imposer sa volonté aux Guinéens

1 novembre 2009 - Tibou Kamara, ministre de la Communication à la présidence, est le quatrième ministre à démissionner après la répression du 28 septembre

19 octobre 2009 - Haile Menkerios, secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires politiques, quitte la Guinée pour se rendre au Burkina Faso afin de parler avec le médiateur, Blaise Compaoré, après les réunions du 18 octobre avec M. Camara, d’autres membres du gouvernement guinéen et des représentants de la société civile

17 octobre 2009 – M. Camara ne respecte pas le délai imposé par l’Union africaine pour annoncer officiellement qu’il ne se présentera pas aux élections présidentielles. M. Camara dit qu’il demandera au médiateur M. Compaoré d’étudier la question de l’avenir politique de la Guinée

17 octobre 2009 – Les dirigeants d’Afrique de l’Ouest imposent un embargo sur les armes à la Guinée lors d’une réunion d’urgence de la CEDEAO

16 octobre 2009 – Ban Ki-moon, annonce qu’il va mettre en place une enquête internationale sur la répression militaire du 28 septembre contre des manifestants

15 octobre 2009 – Le ministre de l’Information, Justin Morel Jr, est le troisième ministre à quitter ses fonctions au gouvernement guinéen après le ministre de l’Agriculture, Abdourahmane Sano, et celui du Travail, Alpha Diallo

14 octobre 2009 – Le procureur de la Cour pénale internationale, Luis Moreno-Ocampo, confirme que ses services établissent un examen préliminaire de la situation en Guinée

12-13 octobre 2009 – A travers tout le pays, les Guinéens répondent à l’appel des syndicats en observant une grève nationale de deux jours, pour protester contre la répression militaire sanglante des manifestations du 28 septembre ; les banques, les magasins et la plupart des administrations publiques sont fermées dans la capitale, Conakry, et les hôpitaux assurent un service minimum ; la junte a approuvé cette grève, recommandant aux habitants de ne pas sortir de chez eux et annonçant qu’aucune manifestation ne serait tolérée

12 octobre 2009 – Le groupe international de contact sur la Guinée (GIC-G) appelle le Secrétaire général des Nations Unies, en collaboration avec la CEDEAO et l’Union africaine, à faciliter la mise en place d’une commission d’enquête internationale sur les « graves violations des droits de l'Homme » perpétrées le 28 septembre, « notamment le massacre de civils non-armés et le viol des femmes » ; le GIC-G appelle également la junte à libérer toutes les personnes détenues arbitrairement, et à rendre aux familles les corps de toutes les victimes ; des représentants de la coalition de la société civile guinéenne participent à la huitième session du GIC-G à Abuja, la capitale nigériane

Billboard of Guinea's junta leader Moussa Dadis Camara in the capital Conakry. August 2009
Photo: Nancy Palus/IRIN
Un panneau à Conakry, représentant le capitaine Moussa Dadis Camara (photo d'archives)
12 octobre 2009
– Lors d’une réunion de la CEDEAO à Abuja, la capitale nigériane, Mohamed Ibn Chambas, leader de la CEDEAO, accuse la junte de faire un usage « arbitraire et irresponsable » du pouvoir pour réprimer la population ; Umaru Yar'adua, président du Nigeria et président actuel de la CEDEAO, propose qu’un sommet régional spécial soit organisé le 17 octobre pour discuter de la Guinée, ainsi que du Niger

12 octobre 2009 – La coalition des partis politiques et des organisations de la société civile, qui se réunit à Abuja, demande à ce que la mission de Blaise Compaoré, le médiateur désigné par la CEDEAO, soit clarifiée, et réaffirme son refus total de négociations politiques avec la junte

8 octobre 2009 – La coalition des partis politiques et des organisations de la société civile rejette la création par Moussa Dadis Camara, le chef de la junte, d’une commission nationale d’enquête sur les événements du 28 septembre, demandant que cette enquête soit prise en charge par une commission internationale

7 octobre 2009 – Moussa Dadis Camara, le chef de la junte, annonce la création d’une commission nationale indépendante chargée d’enquêter sur les événements du 28 septembre

6 octobre 2009 – Les leaders politiques et de la société civile guinéens annoncent qu’ils ne participeront pas à une réunion concernant la crise en cours (proposée par le médiateur, Blaise Compaoré), à moins que Moussa Dadis Camara, chef de la junte, ne démissionne

5 octobre 2009 – La France exprime son soutien aux initiatives de Blaise Compaoré, médiateur de la crise en Guinée, et encourage la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union africaine et la Commission des droits de l’homme des Nations Unies à mettre en place une commission d’enquête internationale sur les violences du 28 septembre

5 octobre 2009 – Blaise Compaoré, président du Burkina Faso, nommé médiateur en Guinée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, se rend à Conakry, la capitale, et appelle à une rencontre entre la junte et les leaders politiques

2 octobre 2009 – La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), nomme le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, médiateur de la crise en Guinée

2 octobre 2009 – La junte organise une cérémonie d’inhumation des corps des 57 personnes qui ont, selon elle, été tuées lors des violences du 28 septembre, mais des conflits éclatent car des centaines de Guinéens cherchent en vain des parents qui ont, d’après eux, été mis en détention ou tués

2 octobre 2009 – Moussa Dadis Camara, chef de la junte, annonce que les élections présidentielles de Guinée auront lieu, comme prévu, en janvier 2010

1 octobre 2009 – Le forum regroupant les partis politiques nationaux et la société civile lance un certain nombre d’appels officiels, demandant notamment l’intervention d’une force internationale de paix et la libération immédiate des personnes arrêtées au cours des événements du 28 septembre ; le forum rejette l’idée de gouvernement d’union nationale proposée par Moussa Dadis Camara, chef de la junte, déclarant que tout dialogue interne est désormais impossible

30 septembre 2009 – Moussa Dadis Camara, le chef de la junte, appelle à un gouvernement d’union nationale

30 septembre 2009 – Le Conseil de sécurité des Nations Unies exprime son inquiétude au sujet des violences en Guinée

29 septembre 2009 – Moussa Dadis Camara, le chef de la junte, impute les violences du 28 septembre à des manifestants de « l’opposition » et des « éléments incontrôlés » de l’armée

28 septembre 2009 - Des dizaines de personnes sont tuées et des centaines d’autres blessés par les forces de sécurité au cours d’une manifestation interdite, organisée à Conakry par l'opposition pour protester contre la candidature du chef de la junte le capitaine Camara. De nombreux témoignages font également état de viols. Cette sanglante répression est unanimement condamnée par la communauté internationale et les organisations de défense des droits humains

22 septembre 2009 - Un groupe de contact international sur la Guinée se réjouit d’une décision de l’Union Africaine exprimant ses inquiétudes quant la tenue des l’engagement pris par les membres de la junte de ne pas se présenter aux élections présidentielles ; le groupe de contact exprime « de graves inquiétudes » au sujet des retards du processus électoral, ainsi que de la détérioration des droits humains et politiques et des problèmes de sécurité en Guinée

22 septembre 2009 - Manifestation de soutien à Moussa Dadis Camara dans la capitale Conakry

19 septembre 2009 - Des dirigeants de partis politiques et de la société civile appellent à manifester le 28 septembre contre la candidature de M. Camara

17 septembre 2009 - Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine (UA) impose des sanctions contre le dirigeant de la junte M. Camara « ainsi que tous les autres individus civils ou militaires » dont les activités vont à l’encontre des engagements selon lesquels aucun membre du Conseil national pour le démocratie et le développement (CNDD) ne serait candidat aux élections présidentielles. L’UA exprime « sa profonde préoccupation face à la détérioration de la situation en Guinée » et « condamne fermement la remise en cause » de l’engagement de Camara

23 août 2009 - Une coalition d’organisations de la société civile, de parties politiques, de groupes religieux appelle les Guinéens à empêcher la junte « de confisquer le pouvoir »

[Guinea] Protesters during a nationwide strike for lower prices for fuel and rice. [Date picture taken: 06/12/2006]
Photo: Maseco Conde/IRIN
Des manifestants en Guinée durant une grève nationale en 2006, portant une pancarte demandant le changement (photo d’archives)
19 août 2009
- M. Camara déclare aux journalistes que sa décision de se présenter aux élections présidentielles « dépend de Dieu »

17 août 2009 - Le CNDD, au pouvoir, accepte les recommandations des organisations de la société civile, des partis politiques et des groupes religieux de tenir les élections présidentielles en janvier 2010, et les élections législatives en mars 2010

13 août 2009 - M. Camara annonce la formation d’un conseil national de transition, réclamé par des organisations nationales et internationales en mars

Juin 2009 - Suite au débat sur la faisabilité de la tenue des élections en 2009, des organisations de la société civile, des partis politiques et des groupes religieux forment un comité pour évaluer un planning des élections

Mars 2009 - La communauté internationale demande au CNDD de travailler avec les partis politiques, les organisations de la société civile, et les syndicats pour former un conseil de transition

Mars 2009 - Le CNDD déclare que les élections présidentielles se dérouleront à la fin 2009

Février 2009 - La junte arrête le fils du président défunt Lansana Conté, Ousmane Conté, lors d’une opération contre de présumés trafiquants de drogue

Janvier 2009 - La CEDEAO rejette une transition menée par les militaires en Guinée et interdit aux membres de la junte de participer aux réunions de toutes instances décisionnaires

Janvier 2009 - Formation d’un groupe de contact international sur la Guinée, comprenant des représentants de la CEDEAO, de la Commission de l’UA, de l’Union Européenne, de l’Union de la Rivière Mano, de l’Organisation de la Conférence Islamique et du Conseil de Sécurité des Nations Unies

25 décembre 2008 - Le Premier ministre Ahmed Tidiane Souaré et d’autres responsables du gouvernement se rendent à l’intérieur du campement militaire de Alpha Yaya Diallo, quartier général du CNDD

25 décembre 2008 - M. Camara annonce que les élections présidentielles se tiendront après une transition de deux ans, et qu’il ne serait pas candidat

24 décembre 2008 - Moussa Dadis Camara s’auto-proclame président et chef du nouveau CNDD

23 décembre 2008 - Au petit matin, des membres du gouvernement annonce le décès du président Conté la veille au soir ; la confusion règne alors que les soldats annoncent sur la radio nationale qu’ils ont dissous le gouvernement et pris le pouvoir, alors que le Premier ministre M. Souaré affirme que le gouvernement est toujours en place

Juin 2008 - La police manifeste à cause d’arriérés de salaire, provoquant des affrontements sanglants avec les militaires

Mai 2008 - Mutinerie de soldats au sujet de la solde, avec plusieurs soldats et civils tués ou blessés durant les troubles, M. Conté finit par renvoyer le ministre de la Défense

Mai 2008 – Lansana Conté remercie le Premier Ministre Lansana Kouyaté et nome son allié politique Ahmed Tidiane Souaré pour le remplacer. Selon l’organisation de défense des droits de l’homme Human Right Watch, cette manœuvres politique « porte un sérieux coup aux espoirs que les manifestations massives et le pouvoir de la rue amènent les réformes »

Mai 2007 - Des soldats organisent des manifestations contre les arriérés de soldes et les conditions de vie

Février 2007 - Après des grèves et des troubles, le président Conté nomme Lansana Kouyaté en tant que Premier ministre « de consensus »

Janvier 2007 - En janvier, les Guinéens suivent massivement un autre appel des syndicats pour une grève nationale ; des centaines de personnes sont tuées lors de la répression par les militaires

2006 - Des grèves nationales menées par les syndicats paralysent le pays; plusieurs étudiants sont tués par les forces de sécurité lors de manifestations contre l’annulation des examens

2005 - Tirs sur le véhicule de M. Conté dans la capitale Conakry

2003 - Le président Conté réélu lors d’un scrutin boycotté par l’opposition

2001 - Un référendum change la Constitution pour permettre au Président de se présenter pour un troisième mandat et de faire passer le mandat présidentiel de cinq à sept ans ; l’opposition rejette le scrutin comme étant truqué et appelle au boycottage

2000-01 - L’armée guinéenne combat des incursions rebelles aux frontières avec le Libéria et la Sierra Leone

1998 - M. Conté remporte les élections présidentielles, que l’opposition dénonce comme truquées

1996 - Mutinerie de l’armée. Des troupes loyalistes repoussent les attaques contre le palais présidentiel

1993 - M. Conté remporte les premières élections multi-partites de la Guinée , qui sont boycottées par les groupes de l’opposition et marquées par des manifestations

1990 - Les Guinéens votent pour une nouvelle Constitution, avec un appel pour la fin du pouvoir militaire avec un parti unique

1989 - Le conflit au Liberia voisin force des milliers d’habitants à fuir en Guinée ; entre 1989 et 2002, la Guinée accueille 750 000 réfugiés des guerres au Liberia et en Sierra Leone, et des milliers de plus venant de Côte d’Ivoire après la rébellion de 2002

1984 - Le président Ahmed Sékou Touré décède en mars; Lansana Conté prend le pouvoir lors d’un coup d’état en avril

1970 - Des dissidents attaquent la Guinée lors d’une tentative infructueuse pour destituer le président Touré; l’incident intensifie la répression des opposants par M. Touré

1965 - Le président Touré coupe les relations avec la France, jusque 1975

1958 - Indépendance, avec Ahmed Sékou Touré comme président

[Dernière mise à jour : 15 janvier 2010. Cette chronologie a été l’objet d’une première publication en français le 13 octobre 2009]

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This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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