Dans le passé, les membres des Forces de défense sud-africaine (SANDF) séropositifs pouvaient être exclus du recrutement, des déploiements à l'étranger et de toute promotion, mais une décision de la Haute Cour a déclaré en 2008 que cette politique était "anticonstitutionnelle" et donné six mois à la SANDF pour l'amender.
Ce dossier avait été porté à la Haute cour par la AIDS law Project (ALP) au nom du syndicat des Forces de sécurité d'Afrique du Sud (SASFU) et de deux hommes séropositifs.
L'un d'entre eux faisait partie de l'armée et n'avait pas été autorisé à rejoindre son unité, déployée à l'étranger. Le deuxième s'était vu refuser un recrutement au sein de l'armée en raison de son statut HIV.
L'ALP a exprimé sa déception à propos du temps mis par la SANDF pour se conformer à la décision de la Haute cour et de la persistance de discrimination injuste à l'encontre des soldats et des recrues séropositives, mais en octobre, un des hommes, le sergent Sipho Mthethwa, est devenu le premier soldat séropositif connu à être déployé à l'étranger.
La SANDF a répondu que les personnes vivant avec le VIH étaient inaptes à résister au stress et aux exigences physiques d'un déploiement à l'étranger. On estime que 25 pour cent des employés de la SANDF sont séropositifs, soit un taux de prévalence plus élevé que celui de la population adulte du pays, qui est de 18%.
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