La chaleur estivale, les pénuries d'eau potable, le délabrement du système de santé, les défaillances des services de gestion des déchets et la surpopulation dans les refuges ont conduit à une multiplication des maladies potentiellement mortelles.
Le manque d'hygiène et d'assainissement est de plus en plus préoccupant à mesure que la température monte. « Les épidémies sont inévitables », a écrit l'Organisation mondiale de la santé le mois dernier.
Jusqu'à 8 000 Syriens quittent chaque jour leur pays, souvent pour s'installer dans des camps surpeuplés dans les pays voisins. Comme le démontre l'ampleur de ces mouvements de population, le risque ne se limite pas seulement à la Syrie. Des maladies qui n'avaient pas été signalées depuis des années, voire des décennies, ont réapparu en Turquie et en Jordanie.
« La communauté internationale doit désormais sérieusement considérer l'aggravation de la situation humanitaire et sanitaire comme une menace pour la sécurité de la région et pour les propres intérêts des pays », ont écrit Adam Coutts et Fouad M. Fouad, médecins en santé publique, dans la revue médicale The Lancet le 29 juin.
À venir, plusieurs articles d'IRIN sur cet aspect oublié de la crise syrienne :
Pour en savoir plus, consultez les alertes de l'Organisation mondiale de la santé et de l'UNICEF à l'approche de l'été, l'appel récent de deux médecins à prendre la crise de santé publique syrienne plus au sérieux et les précédents articles d'IRIN sur le manque d'eau et d'assainissement et l'affaiblissement du système de santé en Syrie.
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