Ils ont fui vers Tin Zaouatène dans la région de Kidal au nord-est du Mali. La plupart des déplacés viennent de Kidal, Gao ou Ménaka dans le nord du pays.
« Les personnes déplacées… ont dû tout abandonner derrière elles et vivent dans un dénuement total, a déclaré Jean-Nicolas Marti, chef de la délégation régionale du CICR pour le Mali et le Niger, dans une déclaration du 11 février. Les gens vivent sous des arbres, dans des maisons abandonnées ou encore dans des carcasses de camions. Ils manquent surtout de vivres. »
Ni les déplacés, ni les habitants, qui en ont accueilli certains, ne peuvent franchir la frontière pour s’approvisionner en Algérie, car ce pays voisin a fermé sa frontière le mois dernier après le début des opérations militaires.
Le CICR va envoyer un convoi humanitaire depuis Niamey, la capitale nigérienne, à Tin Zaouatène très prochainement. L’accès à la zone est possible pour l’instant. Simon Schorno, porte-parole du CICR au Mali, a déclaré à IRIN : « Nous faisons notre possible avec des fonds limités, mais les besoins sont toujours plus nombreux », indiquant qu’il y avait un besoin urgent en soins médicaux.
Bien qu’il soit difficile d’obtenir des chiffres précis, le récent conflit au Mali a déplacé 14 242 personnes supplémentaires vers les régions du sud et du centre, et a provoqué le départ de 21 986 autres au Burkina Faso, en Mauritanie et au Niger, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA).
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