La Turquie a provisoirement accepté d’augmenter le débit du fleuve, afin de permettre à l’Irak de réactiver la centrale hydroélectrique de Haditha, d’une puissance de 400 mégawatts, selon des responsables.
L’accord – qui devrait être conclu dans un délai de deux mois – pourrait faire partie d’un traité plus important avec la Turquie en vue d’importer 200 mégawatts d’électricité, a dit Musaab Al-Mudaris, porte-parole du ministère irakien de l’Electricité.
Une délégation irakienne se rendra en Syrie cette semaine pour essayer de mener à bien un accord similaire. Durant ces dernières années, le débit de l’Euphrate a constamment baissé à cause de précipitations inférieures à la moyenne, et à cause de la construction de barrages en Turquie et en Syrie.
L’Irak produit environ 7, 500 mégawatts par jour – moins de la moitié de la demande actuelle – et certaines centrales hydroélectriques ont dû réduire leur production, ou même l’arrêter, à cause du faible débit de l’Euphrate (et du Tigre).
Depuis de nombreuses années, des responsables irakiens pressent la Syrie et la Turquie de signer des accords spécifiant un partage fixe de l’eau de ces deux fleuves pour l’Irak, mais aucun accord n’a pu être conclu.
« L’Irak pourrait connaître plus de problèmes [liés à l’eau], des difficultés et des défis, à moins qu’il n’obtienne la part de l’eau qui lui revient…L’Irak est face à d’importants défis pour maintenir ses zones humides et ses terres agricoles », a dit Ali Al-Alak, le secrétaire général du gouvernement.
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