Les défenseurs suicidaires de réserves alimentaires et les travailleurs stériles du monde social des insectes sont les « altruistes extrêmes ». Mais le lignage d’une colonie signifie que tout le monde est lié. Ainsi, concluent les chercheurs, les altruistes de la nature démultiplient en fait leurs chances de transmettre leurs gènes – que ce soit directement ou indirectement – en étant dévoués et en assurant la croissance de la colonie.
L’altruisme des humanitaires est-il une fonction programmée génétiquement afin de préserver notre ruche mondiale ? « En demandant si l’humanitarisme est génétique, on considère que le travail humanitaire est rattaché à l’altruisme, ce que je ne crois pas être le cas pour tous les travailleurs humanitaires dans leur ensemble », a commenté un travailleur humanitaire sur le terrain depuis une décennie, sous couvert de l’anonymat.
La génétique ne peut pas expliquer tous les comportements, a dit à IRIN Stuart West, co-auteur du document. « Il semble réellement y avoir des preuves selon lesquelles les gènes ont une influence directe sur le degré d’aide aux humains. Cependant, cela est relativement marginal en comparaison avec d’autres facteurs tels que les conditions environnementales [et] les comportements acquis ».
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