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Mise à jour de la situation humanitaire

Health centre in the Gbessia Port neighbourhood of the Guinea capital Conakry. August 2009 Nancy Palus/IRIN
Plus de six semaines après la sanglante répression militaire contre des civils en Guinée, des familles sont toujours à recherche de leurs proches, des blessés continuent à avoir besoin de soins médicaux et les agences humanitaires aident les travailleurs sanitaires publics à gérer les conséquences, selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) dans le pays.

Le 9 novembre, les Nations Unies ont approuvé un don de 416 056 dollars de son Fonds central d’intervention d’urgence (CERF) pour un projet du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) destiné à rétablir les approvisionnements médicaux, fournir les hôpitaux publics, aider à traiter les gens blessés au cours des violences du 28 septembre et répondre aux besoins en eau, en alimentation et en assainissement.

Après le coup d’état de décembre 2008, de nombreux donateurs ont réduit ou suspendu leur assistance au développement, y compris dans le secteur de la santé. Philippe Verstraeten, responsable d’OCHA en Guinée, a dit à IRIN: « Il est crucial que les Nations Unies et les agences humanitaires continuent d’aider la Guinée à faire face aux conséquences du 28 septembre et empêchent d’autres crises humanitaires, car la situation demeure instable ».

Le bulletin d’OCHA du 2-9 novembre dit :

· La Croix-Rouge continue de recevoir des appels des familles cherchant des proches. « Pour le moment, l’accès au camp Alpha Yaya [Diallo, la principale caserne militaire et le quartier-général de la junte] et au centre de détention de l’île de Kassa par les organisations mandatées n’est pas permis »

· Les hôpitaux ont rapporté des cas de surinfections parmi des victimes qui avaient hésité à se faire soigner après le 28 septembre redoutant d'éventuelles représailles de l’armée

· Les experts de la protection disent que 225 personnes parmi les victimes des représailles du 28 septembre seraient en proie à des traumatismes, dont 45 supposées avoir subi des violences sexuelles

· Des besoins en protection demeurent notamment pour l’identification des victimes de violences sexuelles, leur orientation, la prise en charge médicale et psychosociale

· Le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), en collaboration avec le ministère de la Santé, a tenu des séminaires du 2 au 6 novembre pour renforcer les capacités locales en matière de traitement des victimes de violences sexuelles. Les ateliers ont inclus l’entraînement à l’utilisation des kits médicaux en cas de viol

np/oa/sk/ail

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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