Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), seulement la moitié des pays membres des Nations Unies ont mis des fonds de côté pour faire face aux urgences pouvant survenir dans les centres de santé.
On compte, dans les 49 pays les moins développés au monde, au moins 90 000 installations sanitaires. Le degré de préparation aux catastrophes n’a jamais été évalué dans la plupart d’entre elles. Les pays d’Amérique latine et des Caraïbes ont créé un indice de sécurité des hôpitaux (Hospital Safety Index) qui a été utilisé en Bolivie, en Équateur, au Pérou, à Oman, au Soudan et au Tadjikistan.
Au Burkina Faso, les inondations de septembre 2009 ont obligé le plus grand hôpital du pays à fermer ses portes temporairement. Six semaines plus tard, l’hôpital fonctionne toujours au ralenti. Selon le ministre de la Santé, Seydou Bouda, les catastrophes entraînent souvent des changements. « Au Burkina Faso, rien ne sera plus comme avant. Chaque secteur [de la santé] devra intégrer des mesures de gestion de crise dans son fonctionnement. Une catastrophe peut se produire à tout moment. »
Selon Margaret Whalström, représentante spéciale des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe, beaucoup d’efforts ont été faits afin d’améliorer la sécurité des hôpitaux du monde entier, mais des investissements supplémentaires sont nécessaires pour préparer les hôpitaux à faire face aux catastrophes potentielles.
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