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Redonner confiance aux utilisateurs de préservatifs

Condoms are widely available in Mombasa yet some prostitutes opt to do without them, Mombasa, Kenya 2008. Julius Mwelu/IRIN
Le gouvernement kényan a fait l’acquisition d’une nouvelle machine pour contrôler les préservatifs qui garantira, selon lui, que tous les préservatifs entrant dans le pays sont de bonne qualité ; une action entreprise afin de restaurer la confiance des populations après la récente interdiction d’une marque de préservatifs importés jugés défectueux par le Kenya bureau of standards (KEBS).

« A la suite des derniers événements, lorsqu’on a découvert que certains préservatifs étaient fissurés, la machine-test nous permettra d’assurer que seuls les préservatifs ayant passé le test avec succès seront mis sur le marché pour être utilisé par les populations », a dit Nicholas Muraguri, directeur du Programme national de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles (NASCOP) du ministère de la Santé publique.

La nouvelle machine – achetée pour un montant de 80 000 dollars en Australie avec le soutien du Fond des Nations Unies pour la population – peut tester jusqu’à 1 000 préservatifs par jour ; elle testera aussi l’élasticité, la pression, la durabilité et la taille, contrairement au système de test du KEBS, qui n’utilise que le test « sans trou ».

Selon le gouvernement, le KEBS a testé cette année 2 000 préservatifs ; le NASCOP espère en tester un nombre significativement plus élevé grâce à la nouvelle machine ; au moins 160 millions de préservatifs sont distribués chaque année dans le pays par le gouvernement.

« Le gouvernement va renforcer les procédures de contrôle des préservatifs, le [KEBS] a reçu des instructions pour s’assurer que cela se passe ainsi », a dit M. Muraguri.

Il a noté qu’il était également nécessaire d’éduquer le public sur l’utilisation correcte des préservatifs, car un usage incorrect peut aussi diminuer leur efficacité.

« Au-delà de la qualité intrinsèque du préservatif, la manière dont les gens l’utilisent conditionne également son efficacité – nous avons même réalisé que de gens utilisent des lubrifiants à base de vaseline au lieu de lubrifiant à base d’eau, ce qui est très dangereux », a-t-il dit.

Selon M. Muraguri, le gouvernement a fait tout ce qui était possible pour retirer la marque de préservatifs Hot du marché, et il maintient une surveillance afin de s’assurer qu’aucun de ces préservatifs ne reste en circulation.

ko/kr/mw/sk/ail

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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