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AVIS DE TEMPÊTE – Le coût humain du changement climatique

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Woman digging a dry river bed in Ithumba village in Kitui, Kenya Women with belongings on their heads taking part in a flood simulation exercise. Floods have cost hundreds of lives and millions of dollars in damages in recent years in parts of Caia, Mozambique, 2008 (FILM ONLY - use image 201101311443010828 for reports Creeping deserts
Récolter la pluie
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Fuir les inondations
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Désert rampant
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Woman Picking tea in Tumutumu Division, Nyeri Fisherman Village in Saint Louis, Senegal. Rising sea levels are putting the villagers at risk Kuena Setlabe of Hatsui village. This village has had insufficient rain and food is scarce
Paludisme des hautes terresRegarder le film Érosion côtière
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Sécheresse montagnarde
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Fishermen going to fish on the Zambezi River Farmers Plowing in Ngohe Ndioffogor village in Senegal
Fleuves en crue
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Irrigation goutte-à-goutte
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IRIN, en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), a le plaisir d’annoncer le lancement de huit courts-métrages sur le thème du coût humain du changement climatique en Afrique.

La dernière route de montagne que l’on emprunte, en se dirigeant vers le village d’Ha Tsui, s’appelle ‘Que Dieu m’aide’ : quelques jours passés au village suffisent à comprendre pourquoi.

Ces dernières années, la neige et les chutes de pluie ont diminué dans les montagnes du Lesotho, et pour les habitants d’Ha Tsui, les maigres récoltes sont devenues la norme.

« La vie sera dure parce que nous n’avons pas de nourriture », a dit Paulosi Lebakeng, chef du village. « Même quand les récoltes poussent bien, elles ne nous donnent pas assez pour nourrir nos familles ».

En Afrique de l’Ouest, le désert du Sahara avance de plusieurs milliers de kilomètres carrés chaque année, et pour les populations et les animaux, la quête de l’eau devient de plus en plus désespérée.

« Quand j’étais jeune c’était facile d’avoir de l’eau, mais pas de nos jours », a dit Alioune Modhi, un nomade mauritanien.

« Parfois, je creuse 12 puits et je ne trouve toujours pas d’eau. C’est notre plus gros problème ».

Plus au sud, dans la ville sénégalaise de Saint-Louis, Mouctar Gaye et ses voisins ont un autre problème avec l’eau.

La montée du niveau de la mer signifie que chaque année, l’eau se rapproche de leurs maisons. Désormais, ce n’est plus qu’une question de temps avant que leurs habitations ne soient emportées.

« Tu ne dors pas, tu ne peux pas bien manger, tu ne peux pas partir travailler », a dit Mouctar. « Tu penses à ça tout le temps ».

Pour des dizaines de milliers de Mozambicains, la menace ne vient pas de la mer, mais des fleuves. Les fleuves Limpopo et Zambèze connaissent des crues de plus en plus fréquentes ces dernières années, causant de lourdes pertes humaines et de moyens de subsistance.

« Nous avons préparé la terre et planté du maïs, puis les inondations sont arrivées et ont tout détruit », a dit Amelia Michaiae.

Dans le district de Chokwe, la Croix-Rouge apprend aux habitants à construire des silos à grains dans les arbres pour sauvegarder les semences lorsque les inondations surviennent.

Le long des rives du Zambèze, les populations vulnérables sont déplacées vers des sites où elles sont protégées des inondations, mais où elles n’ont plus accès à leurs fermes et leurs moyens de subsistance. Les rétablir s’avère difficile.

Le paludisme tue déjà un million d’Africains chaque année. L’une des conséquences de la hausse de la température est que les moustiques vecteurs du paludisme peuvent désormais survivre au sein de communautés vivant en altitude qui étaient auparavant protégées. Les enfants et les personnes âgées sont les plus touchés.

Mais dans certains cas, le changement climatique peut avoir un effet positif.

Sur les terres agricoles arides de l’est du Kenya, une ONG allemande a aidé des communautés à récolter la pluie. Utilisant les rochers qui parsèment un paysage généralement plat, ils construisent des réservoirs simples pour recueillir l’eau de pluie qui ruisselle sur les rochers. L’eau collectée est alors vendue pour un prix symbolique. Certaines communautés ont investi sur les marchés, d’autres dans l’irrigation goutte-à-goutte – saisissant une réelle opportunité de transformer ce qui était au départ une technique de survie en outil de développement.

L’irrigation goutte-à-goutte est aussi devenue populaire au Sénégal, où une ONG israélienne enseigne aux fermiers cette technique simple qui leur permet de maîtriser leurs récoltes et de ne pas être laissé totalement à la merci des caprices du climat.

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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