Alors que le Liberia se relève de la guerre civile, le manque de connaissances et l’attitude laxiste vis-à-vis d’un comportement sexuel responsable menace d’accroître le taux d’infection.
«Certains ne croient pas que le sida existe», a dit la mère des deux enfants. «Ils disent que c’est une propagande de l’Eglise.»
Amener simplement les gens à utiliser des préservatifs a été un défi, a reconnu Mme Yargoldmer. Elle travaille avec la radio communautaire locale, Peace FM, pour essayer d’améliorer les connaissances des populations et pense avoir été capable «d’avancer un peu».
Mais la réalité est que lorsque le week-end arrive, les bars de la plantation sont pleins de jeunes femmes venues de Monrovia gagner un peu d’argent, auprès de ces hommes qui représentent probablement le plus important groupe de travailleurs du secteur formel au Liberia, et les relations sexuelles protégées ne font généralement pas partie des priorités, que ce soit du côté des femmes ou des hommes.
Les plus âgés des hommes, dont Yargoldmer affirme qu’elle sait qu’ils sont séropositifs, utilisent leur argent et leur statut pour «lever des filles».
«Beaucoup de gens refusent d’utiliser des préservatifs, bon nombre d’entre eux ne savent pas comment s’en servir, ou ne peuvent pas à cause de faibles érections», a dit Yargoldmer. «Les gens disent qu’ils veulent ‘la chair contre la chair’, ‘la peau contre la peau’.»
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