1. Accueil
  2. West Africa
  3. Burkina Faso

Des tentes pour les sinistrés victimes des inondations

Les autorités de la ville de Gorom Gorom (Nord) s’emploient à trouver des solutions pour héberger les quelque 6 000 sinistrés victimes des inondations du mois dernier.

« Les gens vivent encore sur les sites – dans des écoles, des centres communautaires – et nous sommes d’autant plus inquiets que l’année scolaire commence bientôt », explique Boukary Coguyam, directeur des affaires sociales et de la solidarité nationale de la province d’Oudalan.

« Nous avons urgemment besoin de 330 tentes pour les personnes hébergées dans les écoles. Les personnes accueillies dans les immeubles administratifs peuvent encore y rester, mais pour celles qui ont été logées dans les écoles, on ne peut plus attendre », a-t-il lancé.

Les tentes serviront à héberger plus de 1 700 personnes vivant actuellement dans le lycée, les trois écoles primaires et le jardin d’enfants de Gorom Gorom.

La Croix-Rouge Burkinabé a indiqué qu’elle ne pouvait fournir pour l’instant que 15 tentes, ce qui devrait permettre d’héberger 100 familles.

Selon Romain Guigma, Coordonnateur national à la préparation et réponse aux catastrophes de la Croix-Rouge, l’organisation va fournir des moustiquaires pour les femmes enceintes et allaitantes.

« Elles sont vulnérables et nous faisons en sorte qu’elle n’attrapent pas le paludisme à cette période de l’année où la maladie se propage facilement en raison des pluies », explique M. Guigma.

Les inondations qui se sont produites dans la province d’Oudalan ont fait quelque 12 000 sinistrés. Les gens ont perdu leurs maisons, leurs biens et leurs récoltes.

Déjà, l’état d’insécurité alimentaire avait été décrété dans la région en 2005. Et même si en termes de production agricole, l’année 2006 avait bien commencé, les récentes inondations font maintenant craindre des pénuries alimentaires. Une invasion de criquets pèlerins avait déjà touché la région en 2004.

« Le pire dans cette histoire est que les gens sont touchés par ces inondations à un moment où ils ne peuvent plus cultiver ou planter quoique ce soit dans le champs parce que les sols fertiles dont été lessivés et que les pluies ne seront plus assez abondantes à cette période de l’année », explique Ernest Ouedraogo, Directeur de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources Halieutiques de la province d’Oudalan.

Les autorités craignent que les sinistrés dépensent leurs économies pour se procurer des vivres au cours des prochains mois, ce qui réduirait leur capacité à s’en sortir et à surmonter leurs difficultés avant la saison agricole de 2007.

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

Partager cet article

Get the day’s top headlines in your inbox every morning

Starting at just $5 a month, you can become a member of The New Humanitarian and receive our premium newsletter, DAWNS Digest.

DAWNS Digest has been the trusted essential morning read for global aid and foreign policy professionals for more than 10 years.

Government, media, global governance organisations, NGOs, academics, and more subscribe to DAWNS to receive the day’s top global headlines of news and analysis in their inboxes every weekday morning.

It’s the perfect way to start your day.

Become a member of The New Humanitarian today and you’ll automatically be subscribed to DAWNS Digest – free of charge.

Become a member of The New Humanitarian

Support our journalism and become more involved in our community. Help us deliver informative, accessible, independent journalism that you can trust and provides accountability to the millions of people affected by crises worldwide.

Join