Il n'y a pas de date pour la tenue des élections, ont indiqué les juges dans un communiqué vendredi, ajoutant que la date du scrutin sera fixée une fois que l'équipement et le matériel nécessaires à une organisation satisfaisante des élections auront été reçus.
Les noms des membres du collège qui siégeront dans les divers comités techniques ont été annoncés.
Le communiqué des juges a suscité des réactions mitigées des groupes de l'opposition, qui avaient réclamé des élections, deux coalitions des groupes de l'opposition ayant en effet fait savoir qu'elles ne participeront pas aux élections, mais le Front de l'opposition républicaine (FOR) a annoncé pour sa part qu'il participera si les élections sont libres et justes.
Une coalition représentant les partis d'opposition au sein de l'ancienne commission électorale nationale et une coalition nouvellement formée par quatre groupes de l'opposition ont indiqué en fin de semaine dernière qu'elles n'allaient pas y participer.
Les deux coalitions ont déclaré qu'il faudrait mettre en place une commission électorale nationale - comme convenu par le gouvernement et par l'opposition dans l'accord cadre de Lomé de 1999 - pour garantir leur participation.
"Avant d'aller à ces élections, il faut qu'un minimum de conditions soient remplies, notamment le remplacement de la commission des juges par une commission électorale nationale indépendante », a souligné Edem Kodjo, de la Convergence Patriotique Panafricaine.
Toutefois, le FOR a indiqué qu'il pourrait participer aux élections anticipées à condition que les dispositions électorales proposées soient prises en toute « transparence et égalité ».
Il a appelé ceux qui ont menacé de boycotter le scrutin à y renoncer, dans l'intérêt de la population.
La tenue des élections législatives a créé une tension politique au Togo depuis les présidentielles de 1998. L'opposition a boycotté les élections législatives qui devaient se tenir en mars 1999, en dénonçant le fait que les présidentielles de 1998 n'étaient pas équitables.
Pour éviter un approfondissement de la crise, le gouvernement et les groupes de l'opposition ont signé, en juillet 1999, l'accord cadre de Lomé, sous la pression de pays étrangers.
L'accord de Lomé a appelé, entre autres, à de nouvelles élections, reportées depuis octobre 2001. Celles-ci n'ont pu se tenir en raison d'un désaccord quant à la façon de les organiser.
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