L’initiative du Burkina Faso pour Faire Reculer le Paludisme tend à favoriser le traitement de 60 pour cent des patients 24 heures après la manifestation des symptômes du paludisme. Elle aspire également à aider des groupes à haut risque, comme les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans, à bénéficier de « mesures efficaces et appropriées en faveur d’une protection personnelle et collective ».
Les autres activités prévues englobent le renforcement des systèmes de santé au Burkina Faso, de même que l’amélioration des soins au niveau communautaire, l’utilisation accrue et élargie des moustiquaires traités avec de l’insecticide, la formation des employés sanitaires dans les villages et l’amélioration de la prise de conscience générale des mères quant au traitement précoce du paludisme chez les enfants.
Le premier ministre Ernest Paramanga Yonly, qui a donné le coup d’envoi de l’iniatitive à Koupéla, à 140 km à l’est de la capitale, Ouagadougou, a informé qu’elle sera exécutée entre 2002 et 2005.
"Le droit à la santé pour tous les être humains où qu’ils vivent sur cette planète exige une solidarité de la part de toute la communauté internationale », a déclaré M. Yonly. "Comme le monde devient mondialisé, certains problèmes deviennent également mondiaux et nécessitent des réponses mondiales. J’appelle la communauté internationale à renforcer les organisations internationales, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en particulier, de manière à ce qu’elles puissent relever ce défi ».
D’après l’OMS, le paludisme menace 47,3 pour cent des enfants de moins de cinq ans et 20 pour cent des femmes au Burkina Faso. Environ 35 pour cent de l’ensemble des patients et 25 pour cent des décès enregistrés dans les centres de santé du pays sont des cas de paludisme.
La campagne du Burkina Faso s’inscrit dans le cadre de la campagne mondiale ‘Faire reculer le paludisme’lancée en 1998 par l’UNICEF, l’OMS, le PNUD et la Banque mondiale, à la suite d’un appel de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), qui indiquait que 3 000 personnes par jour, surtout des enfants, meurent du paludisme en Afrique.
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